Le 17. juin 2013 à 17h22
Sanary: Gabriel Nicolas réagit suite à la condamnation d'Arielle Sarazin
Dans un communiqué de presse, le président de l'association des commerçants de Sanary, Gabriel Nicolas, revient sur ses déboires avec le maire et l'élue Arielle Sarazin, suite à la condamnation de cette dernière pour diffamation par la Cour d'appel d'Aix en Provence:
"Il aura fallu attendre que l’adjointe soit condamnée pour que le Maire de Sanary prenne enfin des sanctions, affirmant dans la presse : « de nombreux commerçants se plaignaient des relations difficiles avec cette élue. Il était de ma responsabilité de procéder au retrait de ses délégations ».
Pourtant, quand le Président des Commerçants a alerté le Maire sur les propos humiliants tenus de manière récurrente par son adjointe à l’égard des professionnels sanaryens, ce dernier n’a pas fait cessé le trouble. Au contraire, il a favorisé et encouragé la division des commerçants en retirant à l’Association cinquantenaire présidée par Gabriel Nicolas toutes ses subventions et en créant une Association concurrente".
Puis le président de l'association dénonce les tentatives de déstabilisation à son égard, et poursuit: "Si le Maire avait réellement à cœur les intérêts des commerçants de Sanary, nous ne comprenons pas la raison pour laquelle Madame Arielle Sarazin a été défendue, par l'avocat qui défend aussi les intérêts de la Mairie, contre le président des commerçants ? Il ressort très clairement que le Président de l'Association des Commerçants n'a jamais attaqué personne, et n'a jamais mis en cause des élus pour des motifs infondés".
Dans la conclusion de son communiqué de presse Gabriel Nicolas suggère que la décision du maire de retirer les délégations à Arielle Sarazin n'aurait pas vraiment été prise "dans le souci d'améliorer les rapports avec les commerçants" et livre une vision alarmiste sur l'état du commerce: "Quoiqu'il en soit, le mal est fait, nous ne comptons plus le nombre de commerces à vendre, la ville est déserte, les commerçants sont en état de surchauffe… beaucoup sont en péril et à l’agonie".