Legislative: Nathalie Bicais réagit aux propos de Damien Guttierez

"Comment, quand on obtient 1,13 % d’un scrutin sous une bannière centriste, peut-on appeler à voter FN ? Pire encore, sur la base d’un sentiment personnel…
Je milite pour un centre indépendant, portant des valeurs modernes répondant aux mutations de notre société, et je ne vois que des positionnements personnels qui desservent le fondement même de notre combat. La politique est une affaire d’idées, les élections une manière de les porter sur le terrain.
Je n’ai pas souhaité me présenter à ces législatives car ces élections ont un caractère national et j’ai mesuré assez tôt les faiblesses du positionnement national de notre leader.
Pour autant, qu’un candidat qui a été investi par le parti que je représente, se permette de faire un tel appel et se porte juge de la morale publique, je trouve ça choquant. De plus, Jean-Sébastien Vialatte doit faire face depuis des années à des attaques répétées qui n’ont jamais été jugées en sa défaveur. Si la politique est un combat, les moyens employés ont trop souvent pour but la destruction personnelle…
Cela jette le discrédit sur les personnes qui depuis des années travaillent et militent pour ce parti et se présentent courageusement aux élections locales.
Après la désaffection des militants, la politique souffre de la guerre des égos, alors qu’en temps de crise, on pourrait attendre plus d’inventivité et plus de pragmatisme des candidats.
Je suis une fervente adepte des solutions concrètes, c’est pourquoi les élections locales m’ont toujours plus intéressée.
Si je prends la parole aujourd’hui c’est pour défendre toutes les personnes qui se reconnaissent dans ce courant de pensée centriste, ceux qui portent ses couleurs haut et fort et veulent que la politique reste un engagement digne".