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Depuis 3 ans la population des sangliers augmente dans la forêt de Six-Fours-Janas. Les animaux descendent de plus en plus bas et n’hésitent pas à rentrer dans les propriétés et jardins, en lisière ou dans la forêt. La mairie estimant qu’il fallait agir, s’est tout d’abord et logiquement adressée à la Préfecture, en date du 7 mai et celle-ci a déclaré les sangliers nuisibles le 12 mai. L’arrêté municipal qui a suivi, autorisait donc la mise en place d’une battue aux sangliers, par la société de chasse six-fournaise Le Lièvre, sous la conduite de son Président Hervé Fabre, adjoint à la mairie. Ce même arrêté précisait aussi l’interdiction de tous véhicules et toutes personnes, même à pied, dans le massif.

Départ 6h30

Ce mardi matin, ils se sont retrouvés à 30 chasseurs de la société et une dizaine de chiens, au départ des pistes, au bout du Chemin des Conques. Il faisait froid, avec beaucoup de vent et tous avaient, heureusement prévus une veste polaire. La troupe s’est déployée rapidement, mais n’a rencontré que peu de spécimens. Il faut dire que le bruit généré par le vent, les empêchaient aussi considérablement, d’entendre les mouvements des phacochères. Alors que la battue était prévue jusqu’à 12h30, les chasseurs se sont résignés à rentrer vers 11h30, bredouilles. Ils n’ont pu voir que quelques individus, sans pouvoir leur tirer dessus. La période de chasse aux sangliers qui débute le 1er août, permettra sans doute d’être plus efficace, puisque les chasseurs y seront en nombre et plus souvent.

Des promeneurs indisciplinés

L’arrêté municipal stipulait bien que toute circulation était interdite ce matin-là dans la forêt, excepté pour les riverains. Des panneaux avaient été installés au début des chemins et à toutes les barrières permettant l’accès au massif. Les contrevenants pouvaient se faire verbaliser. Il était question de sécurité, puisque les chasseurs étaient armés et susceptibles de tirer à vue sur les sangliers. Cela ne les a pas empêché de croiser un VTT et des promeneurs seuls ou avec leurs chiens. Si le cycliste avait pu accéder à la forêt sans voir un panneau, il n’en était pas de même pour les promeneurs qui avaient sciemment passés outre l’interdiction de circuler. « Ils ne se rendent pas compte » disait Hervé Fabre, « Sans parler de PV, ces gens-là risquent gros ».
On ne peut que comprendre ce point de vue. Risquer égoïstement de se faire tirer dessus, pour ne pas retarder de quelques heures la promenade, semble plutôt irresponsable…

Le débriefing avec Hervé Fabre à gauche