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Le 28. juin 2011

Six Fours Zone industrielle Avec peu d'adhérents, l'ADETO accomplit un important travail

L’Association pour le développement de Toulon ouest regroupe peu d'entreprises sur les 1200 installée sur les communes de La Seyne, Six-Fours et Ollioules. Pourtant son travail est important et essentiel pour faciliter le travail de tous.

1 200 entreprises et professions libérales sont installées sur la zone comprenant La Seyne, Six-Fours et Ollioules.

1 200 entreprises et professions libérales sont installées sur la zone comprenant La Seyne, Six-Fours et Ollioules.

Les trois zones de Six-Fours, La Seyne et Ollioules comptent 1200 entreprises et professions libérales et représentent 14 000 emplois. En quelques années, ces zones ont pris un essor considérable et depuis seize ans l’ADETO (Association pour le développement de Toulon ouest) présidée par Gabriel de Pasquale s’efforce de regrouper tous les chefs d’entreprises et les professions libérales. Dernièrement, c’était l’assemblée générale de l’association et on s’est rendu compte qu’il y avait peu de monde autour des membres du bureau, des élus des trois communes et des représentants notamment de l’Union patronale du Var. Pourtant l’ADETO ne semble pas ménager ses efforts et un bilan chargé a été présenté par Pascale Tronel, animatrice de l’association et seule salariée.
L’association édite tous les deux mois un bulletin d’information, anime une bourse immobilière, organise des rencontres thématiques, et met en place un déjeuner pour réunir ses adhérents et sympathisants. En 2010, a été organisé un tournoi de foot inter-entreprises. Elle a aussi proposé une table ronde sur le thème « Du sport à l’entreprise… la performance sportive comme objectif » avec la participation de Pascal Bataillé, président du Sporting Club de Toulon, Patrick Philibert et Thierry Murie, co-président de l'US Seynoise et Marc de Rougemont, ancien international de rugby.
Tout au long de l’année écoulée, l’association a poursuivi son rôle d’interface entre TPM et les entreprises pour l’entretien des espaces publics ; l’accompagnement des opérations de reconquête des espaces publics et des contacts avec le préfet ont été pris pour la mise en œuvre d’une vidéosurveillance. Un travail important a également été fait pour améliorer la signalétique et des interventions sont faites pour lutter contre l’installation illégale des gens du voyage en soutien aux entreprises qui sont directement impactées.
En ce qui concerne l’emploi, l’ADETO a organisé avec l’AFU (l’AFIJ (Association pour faciliter l’insertion professionnelle des jeunes diplômés), un après-midi speed-dating entre des jeunes diplômés et des entreprises de l’Ouest de l’agglomération. Dans le cadre des rencontres qui ont eu lieu, la mobilisation des entreprises a permis d’offrir aux jeunes plus de 40 entretiens.
Pour les ressources humaines, deux conférences ont été organisées et une large part a été faite à la formation. Dans ce domaine, « l’objectif était de proposer des formations mutualisées sur la zone d'activités. Ces actions permettent de réduire les coûts des formations et de ne pas modifier les habitudes des salariés et par conséquent d'augmenter les possibilités pour les entreprise d'envoyer leurs salariés en formation. L'ADETO utilise pour toutes ses formations des sous-traitants locaux et ne souhaite surtout pas être perçue comme concurrent de ses membres. »
L'ADETO a aussi travaillé à une action collective GPEC (Gestion prévisionnelle de l'emploi et des compétences) avec la Direction du Travail et les OPCA (Organisme paritaire collecteur agréé). Cette action en deux parties, permettra aux entreprises de faire un bilan de leur GPEC et de faire un plan d'action d'amélioration à court, moyen et long terme. Mais le rapport note que « l’ADETO rencontre des difficultés à mobiliser les entreprises sur ce projet d’action collective et au cours de cette année, il sera tenté une ultime fois de la programmer. »

Mutualiser les déchets industriels


Autre point fort de cette assemblée générale, quand Olivier Brachet, consultant de la société SYNESIS a abordé la question de la mutualisation des déchets industriels.
L’ADEME et l’Agence de l’Eau ont validé la démarche de mutualisation des déchets à l’échelle de Toulon Ouest et sont prêtes à la soutenir sur le plan financier.
Parallèlement, le partenariat conduit avec les communes a permis de mettre en valeur le type de déchets sur lesquels portera dans un premier temps la mutualisation. Sur la base du recensement réalisé et de son analyse, un cahier des charges pour la consultation a été réalisé. Il favorisera la mise en concurrence de l’ensemble des opérateurs qui existent aujourd’hui sur ces marchés. La mutualisation des besoins des entreprises permettra ainsi d’obtenir des tarifs avantageux. Il sera proposé de mutualiser la collecte des flux suivants : bois, palettes ; métaux ; plastiques d’emballage, carton/papier, déchets électriques..
Il est nécessaire “d’accompagner” la mise en œuvre de la solution de mutualisation retenue par une présence dans les entreprises avec un animateur environnemental. Ses missions : aider l’entreprise à faire le point sur sa gestion des déchets ; aider l’entreprise à faire le point sur ses infrastructures de gestion des effluents ; présenter les démarches de mutualisation ; conseiller sur les filières.
Côté financement, le coût annuel est estimé 40.000€ + 3.000€ d’investissement (ordinateur, téléphone, scooter électrique...) + frais de communication.
Le plan de financement sur 3 ans peut se décliner ainsi : ADEME : 30% soit : 12.000€ ; aide de la Région : 18, 12, 6 k€ sur 3 ans ; Agence de l’Eau : 25 % soit 10.000€ ; aide des collectivités (La Seyne, Six-Fours, Ollioules) 15.000€.
En fait, la démarche est innovante car « il s'agit de représenter sur des cartes géographiques du territoire de la zone les principaux facteurs (que nous appellerons aspects significatifs) d'impacts environnementaux apporté par les activités, l'entreposage de matières, les machines installées... de tous les organismes présents sur la zone. Le format original du tableau de bord environnemental permet un regard global sur les résultats et les problématiques environnementales concernant la zone, et par conséquent, un raisonnement décloisonné sur les priorités et les engagements d'amélioration qui peuvent être envisagés. »
Et de conclure sur cet important point : « Notre politique est de représenter et défendre les intérêts des entreprises de la zone d’activité des entreprises de Toulon Ouest dans leur relation avec l'environnement, en leur fournissant un cadre commun, documenté, tenu à jour et mis en œuvre. »

Les comptes approuvés


En attendant la mise en œuvre de ce grand chantier, les comptes de l’association qui a un budget de 135 000€ ont été approuvés et le nouveau conseil d’administration composé de Gabriel de Pasquale (Riva), François Olivier (Leclerc), Pascal Bataillé (groupe hôtelier Bataillé) Christophe Chouvin (Maria) Bernard Bonnault (Alizé), André Philippe (Sarl Roma) et Franck Pardo (France images) a été élu. Gabriel de Pasquale se retrouve pour la seizième année à la tête de l’association et déplore qu’il n’y ait pas plus d’entreprises adhérentes. La cotisation n’est pourtant pas élevée : 200€ pour les entreprises et 80€ pour les professions libérales.

P. Ch., le 28 juin 2011

Plus d'infos:

Autres photos:

De gauche à droite : Stéphane Marello, expert comptable, Vincent Bergmann, commissaire aux comptes, Gabriel de Pasquale, président, Bernard Bonnault, trésorier et au fond, Pascale Tronel, animatrice de l’association.
De gauche à droite : Stéphane Marello, expert comptable, Vincent Bergmann, commissaire aux comptes, Gabriel de Pasquale, président, Bernard Bonnault, trésorier et au fond, Pascale Tronel, animatrice de l’association.