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Une visite sur nos terres que l'ancien ministre de l'agriculture, avait déjà faite au printemps dernier à Six-Fours. La salle Malraux était donc bondée pour ce « café politique Les Républicains » de la 7ème circonscription au cours duquel Bruno Le Maire a déroulé son programme politique pour laisser ensuite place aux questions réponses avec le public.

Avant de laisser la parole à Bruno Le Maire - «candidat  non officielaux prochaines primaires» soulignera non sans humour Jean-Sébastien Vialatte - le député-maire a évoqué le climat anxiogène de la France, la parole politique dévalorisée « parce que trop souvent les paroles n'ont pas été suivies d'effet » et le besoin de renouveler la classe politique, « d'avoir des gens qui parlent clair, qui désignent les adversaires et les objectifs ».

Dans son discours, Bruno Le Maire a ensuite repris les grandes lignes de sa brève allocution deux heures plus tôt salle Malraux, faisant état de la situation «désastreuse» de la France, avec la dette, la dépense de l'Etat, l'affaiblissement de son autorité, les entreprises qui ferment, les artisans et commerçants accablés de taxes..., pour ensuite exposer sa vison politique et ses propositions : « Nous n'avons plus le choix nous sommes au pied du mur, dira-t-il , mon projet est de faire à chacun une place par le travail et l'éducation, nous devons changer en profondeur la classe politique, et pour que tout cela ait un sens et nous rassemble il faut que l'on rétablisse l'autorité de l'Etat et que l'on partage une même culture, il n'y a pas de Nation forte sans une culture forte, il n'y a pas de Nation fière sans une fierté de sa culture, nous sommes d'abord Français, et citoyens et c'est ce qui nous rassemble»

Et malgré cet état des lieux sombre, Bruno Le Maire a voulu dire à son public qu'il était possible de s'en sortir en donnant aux Français la possibilité de prendre leurs responsabilités. : « Les Français ont été mis sous la tutelle de la puissance publique qui fait tout et fait tout mal, l'Etat leur a imposé leur vie, leurs règles, leur fonctionnement. Demain je veux qu'on rende le pouvoir à chaque Français pour qu'il ait la responsabilité individuelle de faire ce qui doit être fait pour redresser le pays ». Et pour cela Bruno Le Maire veut faire confiance aux entrepreneurs, aux associations, aux directeurs d'établissements scolaires :  «il faut arrêter de mettre sous tutelle les Français, il faut leur rendre leur liberté, leur capacité à prendre des initiatives »
Ce serait là la vraie rupture.