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Retour aux sources

Nicolas est un enfant du pays. Il pratique le métier de cuisinier depuis 17 ans, après deux ans d’apprentissage chez Bérard à La Cadière. Lui qui est parti en Bretagne où résidait sa maman a décidé de revenir dans le sud pour s’y installer. Avec sa femme Véronique née dans le Périgord, ils se sont mis en quête d’acheter leur restaurant alors que Nicolas ne trouvait pas de place de chef. Lorsque Nicolas a visité le Ba’li, il a tout de suite été conquis, d’autant plus que le restaurant n’avait besoin d’aucun travaux. Ensemble, avec sa femme, ils ont juste un peu revu la décoration, pour rendre l’endroit plus gai.

Une rencontre et une expo

Patrice Garcia est un habitué de ce restaurant. Il a vu passer plusieurs propriétaires et a voulu tester la carte du nouveau venu. Conquis, il est revenu et revenu encore. A force de discuter, une amitié s’est créée entre les deux couples. Lors d’une discussion, Patrice a alors soumis l’idée d’une exposition dans le restaurant. Nicolas a tout de suite accepté après avoir vu les œuvres. Ce mardi 9 octobre, a donc eu lieu le vernissage de l’exposition ‘Ames de vie-Arbre de vie’, qui met en scène des corps de femmes dans des tableaux aux tons chauds, comme s’ils sortaient de la nature ou que la nature les créait. Dans cette exposition, tous les tableaux ont été faits à quatre mains. Patrice a dessiné et composé, alors que Séline s’est occupée de la partie vernis et finitions. Comme toute œuvre, on aime ou on n’aime pas, mais il faut reconnaître la recherche et le soin apporté à ces tableaux. C’est chaud, esthétique et intrigant.

Le père d’Arthur et les Minimoy’s

Il faut dire que Patrice Garcia n’est pas le premier venu. Il a longtemps travaillé dans le cinéma avec Luc Besson. Notre célèbre réalisateur du Cinquième Elément et du dessin animé Arthur et les Minimoy’s a fait appel à lui à de nombreuses reprises, que ce soit pour des films publicitaires ou des longs-métrages. Mais le cinéma ce n’est pas tout dans la vie de Patrice. Ce qu’il aime, c’est la création. Parmi ses prochains projets, il veut continuer son travail exposé au restaurant le Ba’li, avec une série plus claire et très colorée, tout en gardant quelque chose de très féminin. Il veut travailler aussi sur le volume. Il a également des projets de cinéma mais à petite envergure, avec une équipe locale. Il n’exclut pas l’idée de refaire d’autres expositions dans des restaurants. « La dimension est plus humaine » dit-il

La nouvelle carte c’est pour maintenant

Ce dîner exposition était pour le Ba’li l’occasion de proposer les plats de sa nouvelle carte: un mélange de cuisine semi gastronomique traditionnelle et de cuisine exotique aux couleurs et saveurs variées. Sur cette carte figurent, aux côtés du mijoté de lapin d’autrefois, le pavé de thon laqué grillé et l’émincé de saumon à la japonaise. On peut aussi y trouver son foie gras mi-cuit à la fleur de sel et aux 5 baies avec sa compotée d’oignons. Selon ses propres mots, « C’est simple, bon et propre et cuisiné avec des produits de qualité. Les gens apprécient, ils savent ce qu'ils mangent ».