Le 11. avril 2014 à 18h19
Six Fours Société Jean-Sébastien Vialatte n'appliquera pas la réforme des rythmes scolaires à la rentrée 2014
Jean-Sébastien Vialatte annonce qu'il n'appliquera pas le décret modifiant les rythmes scolaires. Il a adressé une lettre au nouveau Ministre de l'Education Nationale, Benoit Hamon, pour en expliquer les raisons.
Dans sa lettre adressée au Ministre ce 9 avril 2014, Jean-Sébastien Vialatte a fait état de « l'importante réduction de la Dotation Globale de Fonctionnement (baisse de 400 000 euros) par rapport à 2013 attribuée à la commune pour l'année 2014, qui, associée à la mise en place de la réforme remet en question l'équilibre budgétaire de la commune (…) La commune refuse de faire supporter une fois de plus le poids de ces dépenses aux ménages en augmentant les impôts locaux. »
Une réforme, trop lourde à supporter par les communes sans l'aide de l'Etat, qui devrait coûter quelques 489 000€ à notre ville et qui a généré un travail considérable depuis un an pour sa mise en place : consultation des parents d'élèves, de la communauté éducative, élaboration d'un Projet Educatif de Territoire viable et validé par l'Inspection Académique, sollicitation des associations et intervenants extérieurs, gestion des équipements, et des agents communaux, déplacements des élèves etc... Un vrai casse tête!
Joint par téléphone, le maire exprima son total mécontentement au vu de la baisse considérable de la dotation de l'Etat : « Dans ce nouveau contexte, je ne sais pas faire ! Alors je n'ouvrirai pas les écoles le mercredi matin à la rentrée prochaine. Cela fera l'objet d'une délibération du conseil municipal ce 29 avril. Libre ensuite au Préfet de contester cette délibération et de nous renvoyer devant le Tribunal Administratif ! »
Jean-Sébastien Vialatte tape du poing sur la table et s'appuie également sur l'opposition générale à cette réforme qui « bouscule le milieu associatif, l'organisation de la cellule familiale et l'ensemble des services publics de proximité.»
Pour l'heure, il entend reporter d'une année la mise en application de la réforme « en attendant de constater l'évolution des finances locales et surtout des dotations de l’État ». C'est dit.
Il n'est pas le seul Maire dans ce cas dans le Var, on apprend qu'Hubert Falco (Sénateur-Maire de Toulon) et Christiane Hummel (Sénateur-Maire de La Valette) ont aussi mis la même pression. En effet, Manuel Valls avait déclaré mardi dernier, lors de son discours de politique générale, être ouvert à la concertation: «j'ai entendu les remarques de bonne foi venant des élus. Ainsi, le cadre réglementaire (de la réforme des rythmes scolaires, ndlr) sera assoupli après les concertations nécessaires avec les enseignants, les parents et les élus ».
Les élus en ont très vite pris acte!
A suivre.
Une réforme, trop lourde à supporter par les communes sans l'aide de l'Etat, qui devrait coûter quelques 489 000€ à notre ville et qui a généré un travail considérable depuis un an pour sa mise en place : consultation des parents d'élèves, de la communauté éducative, élaboration d'un Projet Educatif de Territoire viable et validé par l'Inspection Académique, sollicitation des associations et intervenants extérieurs, gestion des équipements, et des agents communaux, déplacements des élèves etc... Un vrai casse tête!
« Là, je ne sais plus faire! »
Joint par téléphone, le maire exprima son total mécontentement au vu de la baisse considérable de la dotation de l'Etat : « Dans ce nouveau contexte, je ne sais pas faire ! Alors je n'ouvrirai pas les écoles le mercredi matin à la rentrée prochaine. Cela fera l'objet d'une délibération du conseil municipal ce 29 avril. Libre ensuite au Préfet de contester cette délibération et de nous renvoyer devant le Tribunal Administratif ! »
Jean-Sébastien Vialatte tape du poing sur la table et s'appuie également sur l'opposition générale à cette réforme qui « bouscule le milieu associatif, l'organisation de la cellule familiale et l'ensemble des services publics de proximité.»
Pour l'heure, il entend reporter d'une année la mise en application de la réforme « en attendant de constater l'évolution des finances locales et surtout des dotations de l’État ». C'est dit.
Il n'est pas le seul Maire dans ce cas dans le Var, on apprend qu'Hubert Falco (Sénateur-Maire de Toulon) et Christiane Hummel (Sénateur-Maire de La Valette) ont aussi mis la même pression. En effet, Manuel Valls avait déclaré mardi dernier, lors de son discours de politique générale, être ouvert à la concertation: «j'ai entendu les remarques de bonne foi venant des élus. Ainsi, le cadre réglementaire (de la réforme des rythmes scolaires, ndlr) sera assoupli après les concertations nécessaires avec les enseignants, les parents et les élus ».
Les élus en ont très vite pris acte!
A suivre.
A.I, le 11 avril 2014
Sfn Media Sarl, 421 avenue des Charmettes, 83140 LE BRUSC.
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