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Chaque jour, les sapeurs pompiers effectuent soit des manœuvres soit des exercices sportifs, à l'appréciation du chef de garde. Et depuis quelques jours le centre de secours dispose d'une voiture de formation confectionnée par le Lycée d'enseignement professionnel Léon Blum et appartenant au service de formation départemental. Du coup près de 50 sapeurs-pompiers de la caserne ont pu effectuer des manoeuvres de secours routiers, l'intérêt de cette voiture étant d'avoir été concue pour sortir les pièces souhaitées.
Mardi après-midi le chef de garde, l'adjudant-chef Thierry Casanova, avait réuni une équipe pour une manoeuvre autour d'un scénario bien établi: Un jeune homme s'était retrouvé piégé dans la voiture, souffrant du dos et l'objectif était de le sortir en enlevant plusieurs parties de la voiture. L'adjudant Colin était chef de groupe.
Pas facile de l'extérieur de s'y retrouver avec un langage très technique, et des gestes effectués avec précision et automatisme. D'abord, les sapeurs pompiers ont conditionné la victime, avant d'entamer la "découpe" du véhicule: "dans ces cas là, il faut bien comprendre comment ça se passe. Il y a une ambulance pour une victime avec la présence d'un fourgon pour sécuriser. Le "chef d'agrée", en premier sur les lieux, conditionne la victime avec son équipe. Dans le cas d'un accident où il y a plusieurs blessés, le chef de groupe va être là pour superviser le tout sans intervenir directement, il sert de passerelle entre le CGI (centre de gestion des interventions), la police municipale ou pour sécuriser les alentours. Du moment qu'on a décidé comment sortir la victime, on s'y tient. Selon la gravité on décide ou non de contacter le SMUR, et je peux vous dire qu'ils font un travail considérable".
Car cette manœuvre, effectuée le plus sérieusement du monde, montre les difficultés que peuvent rencontrer les pompiers qui doivent agir vite, et surtout faire des gestes pleinement sécurisés pour secourir la victime.