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Sea, Sex and Sun. L’été est arrivé et les vacances aussi. Avec le soleil et la mer, l’envie de s’étaler sur le sable et de prendre de belles couleurs brunes fait partie du jeu. Nos corps sont dénudés et s’exhibent, l’esprit se lâche et les barrières tombent. Nous devenons souvent un peu plus frivoles. Alors, quelques rappels s’imposent, tant sur les méfaits du soleil que sur les risques liés au sexe. On est là pour en profiter, certes, mais pas n’importe comment ni à n’importe quel prix. Pour nous informer, deux associations ont travaillé conjointement et monté leur stand, Plage de Bonnegrâce, juste en face de l’Office de Tourisme, la Mutualité Française et l’association Paramour.

Le Soleil, ami et ennemi

Chrystelle était là pour la Mutualité Française. Son rôle était d’informer sur les risques liés au soleil. Chaque personne venant la voir avait un questionnaire à remplir pour tester ses connaissances. Questionnaire rempli, les réponses étaient commentées ensemble. Parmi les questions posées, on vous demandait par exemple, 1- si les UV sont dangereux pour les yeux, 2 - si on bronze sous un parasol, 3 - tout les combien de temps faut-il remettre de la crème solaire, 4 - comment éviter une insolation, 5 - quelle est la meilleure heure pour se rendre à la plage, 6 - peut-on attraper un coup de soleil sous les nuages … ? Vous avez toutes les réponses ?. On pouvait aussi jouer au jeu du soleil, une sorte de jeu de l’oie éducatif. Enfin, chaque participant repartait avec un petit cadeau (gourde, pare-soleil etc…) offert par la Matmut, leur partenaire.

Sexe et Sida, le Yin et le Yang

Pour Ingrid, coordinatrice de l’association Paramour, qui existe depuis 22 ans, le registre était différent puisque l’on parlait de sexe et de Sida. Le schéma était le même : un questionnaire pour faire tomber les idées reçues, qui sont nombreuses et une discussion autour du sujet. Dans le questionnaire il s’agissait de savoir comment il se transmet (en utilisant une seringue usagée, dans un rapport bouche/sexe, dans une relation avec pénétration et, dans un cas pour 1 million par transfusion sanguine), comment le traiter en cas de doute (Dans les 48h maximum, aller aux urgences et signaler le risque, ce qui déclenche une prise en charge prioritaire et un traitement efficace dans 85% des cas, si pris dans les 4h00), où peut-on faire un dépistage ? (Dans un centre de dépistage, dans un laboratoire, dans un centre de planification parfois). On y apprenait aussi qu’une piqûre de moustique ne peut pas transmettre la maladie, que les premiers symptômes ressemblent à ceux de la grippe et qu’il n’existe toujours pas de vaccin ni de traitement miracle. Les traitements actuels sont moins contraignants, mais ils ne font toujours que ralentir la maladie…

Aux jeunes, le message que tenait à faire passer Ingrid est qu’il n’y a pas que le Sida comme maladie sexuellement transmissible, que le Sida est toujours mortel, et qu’il ne faut pas hésiter à faire un test. Aux plus âgés, qu’il n’y a pas d’âge pour attraper des maladies et pour se protéger. Comme sa collègue, elle distribuait de petits cadeaux offerts par leur partenaire, la Mutuelle Verte.

Passez de bonnes vacances, mais buvez de l’eau, mettez de la crème solaire régulièrement et sortez couverts et je ne parle pas que de la tête…

Les réponses du questionnaire soleil :
1 Oui
2 Oui
3 Toutes les heures
4 En évitant les efforts au soleil et en restant à l’ombre
5 16h et même 18h
6 Oui

Il n'y a pas d'âge pour s'informer