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C'était le petit Ducobu, deuxième du nom, vedette du second volet "Les vacances de Ducobu",alias François Viette, notre petit Seynois.
Un petit Seynois qui a bien grandi mais qu'on reconnaît avec sa bouille ronde, souriante et son regard toujours étonné. Il est vrai qu'entre temps il a bien grandi et qu'on l'a un peu perdu de vue. Alors, nous sommes allés voir ce qu'il devenait.
"Que fais-tu là, élève Ducobu ?
(Rires), je suis venu voir Jean-Pierre Mocky avec qui j'ai tourné deux films : "Le renard jaune" et "Les deux cœurs solitaires".
Tu continues donc à "faire l'acteur" ?
Je voudrais bien mais je poursuis des études de gestion administrative au lycée de la Coudoulière et je viens de faire un stage à... UGC !
Tiens donc... Ce n'est pas un hasard ?
Evidemment que non ! J'ai envie de rester dans ce métier et c'est le producteur Roman Rojtman, avec qui j'ai gardé des contacts, qui me l'a proposé. Je vais d'ailleurs en faire un autre cette année.
Et le cinéma dans tout ça ?
A part ces films avec Mocky, il n'y a pas grand chose. Il faut dire qu'aujourd'hui j'ai 16 ans, je ne suis plus un enfant et la transition est un peu difficile. Et puis, presque tous les castings se font à Paris et je n'ai ni le temps ni les moyens de me déplacer sans cesse.
Comment vas-tu faire ?
Je ne perds pas espoir, j'ai de bons contacts avec Philippe de Chauveron, réalisateur de "Qu'est-ce qu'on a fait au Bon Dieu ?" que j'ai souvent au téléphone. J'attends.
As-tu toujours eu envie d'être comédien ?
Pas du tout, ça s'est fait par hasard, le hasard en l'occurrence étant... ma mère ! Elle a vu l'annonce du casting et a eu une intuition : "Vas-y, il y a un rôle pour toi !". Je pensais que ce serait un rôle de figuration et j'y suis donc allé. On m'a donné une scène, j'avais une heure et demie pour l'apprendre et ça s'est bien passé avec au bout, la phrase classique : on vous rappellera. Et on m'a rappelé pour un second casting. Quelque temps après, on m'annonçait que j'avais le rôle principal !
Et ça t'a plu ?
Ça a été une magnifique expérience. J'ai enchaîné sur les deux films de Jean-Pierre Mocky, l'un pour le cinéma, l'autre pour la télé dans la série "Hitchcock par Mocky".
Comment se sont passés ces tournages ?
C'était formidable et très joyeux. On le dit difficile sur les tournages, on m'avait prévenu qu'il se mettait vite en colère. Du coup j'étais très angoissé et finalement, tout s'est bien passé.
Il ne t'a pas crié dessus ?
Si bien sûr mais ses tournages se font toujours dans l'urgence, il est pressé, alors il s'énerve, il gueule mais c'est très vite suivi d'une blague. Finalement, ses colères m'amusaient et d'ailleurs aujourd'hui j'adore l'imiter !
Il le sait ?
Non, ne lui dit pas, il risque de ne plus vouloir de moi !
En définitive, il est très gentil et puis, je me suis très bien entendu avec Antoine Dulery. J'ai été très heureux sur ces tournages.
Alors, prêt à recommencer ?
Avec Mocky ? Il m'appelle quand il veut !
Et les autres réalisateurs aussi d'ailleurs !!!