Six Fours Musique & danse L'Espace Malraux à l'heure brésilienne

Si toute la pluie tombait sur nous à gouttes que veux-tu, il suffisait de passer la porte de l'Espace Malraux pour changer de climat et se retrouver en quelques secondes sous le chaud, chaud, chaud soleil du Brésil !

Cela grâce à un Seynois, Eric Weissenstein (comme son nom ne l'indique pas !) qui, en 1996, a créé l'association Sambanoka et qui, depuis quelques mois seulement vient de monter un groupe de percussions six-fournais du nom de Seis Samba, "Seis" voulant dire six en brésilien.

Seis Samba

Se réunissant une fois par semaine, il y a six mois, certains d'entre eux n'avaient jamais touché un instrument de musique, et les voilà, baguettes en mains, tapant en mesure et avec énergie sur divers instruments de percussions et nous faisant, en début de soirée, une démonstration époustouflante, sous "les baguettes" d'Eric, mettant déjà le feu à plus de deux-cents convives qui avaient investi l'Espace Malraux transformé pour un soir en cabaret brésilien.

Sambanoka

Mais, venons-en au plat de résistance avec le groupe Sambanoka - six musiciens, huit danseuses - qui nous offrait en avant-première varoise, un spectacle éblouissant.
En effet, même si le groupe est varois et que des centaines de spectateurs ont pu l'applaudir du Vaucluse aux Alpes Maritimes, des Bouches du Rhône à la Savoie, en passant par Nîmes, Montpellier et le carnaval de Nice, il ne s'était jamais produit dans la région varoise.
Nous avons donc découvert, après deux ans de travail, trois mois de total investissement et la confection de plus de 80 costumes chatoyants, cette revue qui nous a fait traverser le pays du Christ de Cocovado du Sud au Nord sur des musiques aussi populaires qu'entraînantes qui donnent une irrépressible envie de se joindre à eux - plutôt à elles ! - pour justement aller retrouver ces magnifiques filles dont le frétillement et les déhanchements, sans compter les mini-costumes emplumés, ont obligé plus d'un à aller se rafraîchir à la buvette !
Par contre, les dames n'ont pas vu l'ombre d'un Chippendale emplumé à l'horizon !
"Je ne suis pas arrivé à décider des hommes à se mettre presque nus et avec des plumes..." nous dit Eric en riant.
Malgré cela, la soirée fut très chaude, le public a apprécié ce grand bol d'airs brésiliens, dans un dépaysement total, vu le temps à l'extérieur et a donné à tous une furieuse envie de s'envoler vers ce pays de rêve.

, le 14 février 2015