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Le 30. janvier 2016 à 10h15

Six Fours Politique Marion Maréchal-Le Pen: « Une défaite électorale, mais une victoire politique historique »

Marion Maréchal-Le Pen, député du Vaucluse et Présidente du groupe Front National au Conseil régional de PACA, et Frédéric Boccaletti, Secrétaire départemental du FN Var et Conseiller régional de PACA, ont invité vendredi soir leurs militants à partager la galette des rois du Front National du Var.

En préambule, Frédéric Boccaletti revint sur la campagne des régionales « C'est une réussite car nous avons été seuls contre tous et malgré cela nous réalisons des scores jamais atteints dans notre région. »
Des résultats qui constituent selon lui « l'avant-garde de la future victoire du Front national.» Il rappela les scores « historiques » des villes de Cogolin, Fréjus, Le Luc...et les 49,14% sur le département. Il fustigea au passage «une certaine presse qui n'a pas hésité à relayer mensonges et injures. » Il annonça une nouvelle orientation fédérale du parti avec une nouvelle équipe en charge de structurer l'ensemble des communes du Var, et une seconde équipe qui préparera les prochaines élections. Il remercia les militants et les encouragea à poursuivre leur travail sur le terrain : « nous touchons désormais au but, nous allons continuer en étant présents sur le terrain pour atteindre la majorité (...) En 2017 nous récolterons le fruit de nos efforts. »

 M.M le Pen : «Je suis convaincue que l'heure est venue»


Marion Maréchal Le Pen se félicita des résultats du Var aux Régionales (49,2%) et du Vaucluse (51,2%) : « Derrière la défaite électorale il y a eu une indéniable victoire politique historique. Il nous manque moins de 1% pour obtenir la majorité absolue dans le Var, alors que nous étions un contre tous » et de vilipender les patrons de presse : «  le rouleau compresseur de la diabolisation qui s'est activé contre nous. »
Elle critiqua ensuite la politique de Christian Estrosi, celle du gouvernement, de Nicolas Sarkozy, qui a « jeté la France dans le chaos » , et annonça une explosion migratoire « dont nous ne sommes qu'au début ».
« Nous sommes face à une classe politique impuissante, dépassée, paralysée (…) incapable du moindre acte de résistance et de courage . »
Elle se dit inquiète de la situation, qualifiant le droit d'asile d'une « filière d'immigration bis » et la politique de « grande porte ouverte de l'un des réseaux qui nous envoie des terroristes. » Elle évoqua les mosquées salafistes toujours en activité, les Imams radicaux non expulsés, et le retour au contrôle des frontières «qui n'a jamais été effectif car nous n'avons plus les hommes ni les infrastructures».
Elle conclut en déclarant que le FN était le seul a avoir un programme sur le sujet et se dit extrêmement optimiste: «Je suis convaincue que l'heure est venue.»

A.I, le 30 janvier 2016

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