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Le 23. février 2011 à 23h24

Six Fours Santé Les méthodes douces, un autre remède à la souffrance

Première réunion publique sur les méthodes douces d'accompagnement, organisée par Palliazur, association qui promeut et développe la démarche et les soins palliatifs.

Muriel Solilly, masseur-kinésithérapeute, et Sabrina Robert, kinésiologue (troisième et quatrième à gauche)expliquent les méthodes douces

Muriel Solilly, masseur-kinésithérapeute, et Sabrina Robert, kinésiologue (troisième et quatrième à gauche)expliquent les méthodes douces

L'association créée il y a à peine 9 mois poursuit son chemin. Nicole Benard, sa présidente, proposait ce mercredi une réunion d'information sur les méthodes douces d'accompagnement en présence de deux professionnelles, Sabrina Robert, kinésiologue, et Muriel Sollily, masseur-kinésithérapeute.
Le soin palliatif s'adresse aux personnes atteintes d'une maladie grave, évolutive ou terminale. « C'est un travail d'équipe, pluridisciplinaire dans lequel interviennent aussi bien le corps médical que les bénévoles et les familles »- précisait Nicole Benard. Le soin palliatif permet en effet de fédérer toutes les compétences pour prendre en compte la maladie mais aussi, et surtout, la personne, ses souffrances, son vécu et ses émotions. Car « un bon soin n'est jamais un soin de force » ajoutait-t-elle.

Kinésiologie et Kinésithérapie


Ainsi, la kinésiologie, ou thérapie du mieux être, est une technique fondée sur certains éléments de la médecine chinoise, qui permet de dissoudre les blocages émotionnels, mentaux, psychologiques ou même physiques. Le corps parle et conserve toutes les informations de son histoire. Le kinésiologue interroge ce corps par un test musculaire et aide le patient à travailler sur les sources du blocage. Il le recharge en énergie pour qu'il retrouve un équilibre.  Dans le cadre des soins palliatifs, cette technique, encore méconnue et non règlementée, permet à la personne souvent en déni de maladie d'être plus sereine face à l'angoisse de la mort, d'éliminer toutes les émotions négatives, de se soulager physiquement et psychologiquement, de mettre en mots un regret. Mais il aide aussi l'entourage à laisser partir l'autre. Des dizaines d'outils sont ainsi à disposition des kinesiologues: acupressure, points réflexes, mode oculaire...
La Kinésithérapie en soins palliatifs intervient pour garder le plus possible l'autonomie du patient grâce à un massage médical, de confort ou d'accompagnement. Il s'agit d'aider le patient à retrouver et sentir son corps souvent malmené lors de traitements lourds, à se le réapproprier ou à trouver une position de confort. 80% des kinésithérapeutes interviennent en libéraux à domicile sachant que 10% des plus de 65 ans doivent faire face à un problème d'autonomie.
Ces thérapies d'accompagnement doivent se faire en parfaite confiance mutuelle car la douleur est un mal qui touche au plus intime de l'être. Nicole Benard, auxiliaire de soins par ailleurs, y est confrontée au quotidien. Son expérience lui fait dire que « faire quelque chose pour les autres sans les autres...c'est faire contre les autres ».
Vous pouvez contacter l'association Palliazur qui saura vous informer, vous aiguiller et vous réconforter.

A.I, le 23 février 2011

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