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Michel de Meynard n'est pas vraiment un novice ne politique: à 75 ans, il a eu des responsabilités au FN, et s'est déjà présenté aux élections législatives et cantonales. Il a quitté ce parti notamment parce qu'il se dit "européen convaincu". Il a donc crée "l'Union des droites" avec, comme objectif de rassembler: "je n'ai aucune ambition personnelle, je veux transmettre mon expérience, et susciter le désir chez certains de se présenter avec cette étiquette dans les prochaines élections", comme aux municipales par exemple. L'ennemi reste le PS, mais le candidat critique ouvertement le député sortant parlant de "roitelet de Six-Fours". Ancien artisan, il a été aussi président de l'association des commerçants de Six-Fours, et sa campagne semble le satisfaire: "je connais beaucoup de monde, on fait avec nos moyens". Dans ses tracts il s'adresse aux princes du pouvoir, d'Arthur Paecht à Jean-Sébastien Vialatte: "vous êtes co-responsables de la situation économique et sociale où 65% du monde des entreprises, des ouvriers, des employés, des classes moyennes et professions libérales sont en détresse et de plus les éternels payeurs". Au niveau de l'immigration, il semble être en phase avec le FN et l'UMP. Son dernier tract évoque avec force ironie la venue des danseuses orientales au dernier meeting de Jean-Sébastien Vialatte. Il a pour suppléante Marie-Reine Zimmermann.