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Plusieurs centaines de personnes étaient rassemblées dimanche midi au Centre Guillemard. C'est sur la musique "d'I Will survive" et les applaudissements que les élus sont montés sur scène: Hubert Falco, Jean-Sébastien Vialatte et sa suppléante Hélène Rigal, Sandra Torres, Christian Palix, Robert Bénéventi et Gilles Vincent.
C'est la suppléante du député sortant qui a d'abord pris la parole expliquant "son immense honneur" d'être au côté de Jean-Sébastien Vialatte tout en faisant la liste des valeurs les rassemblant comme la famille et le travail.
Puis Hubert Falco prit la parole et fit un vrai discours de campagne, très inspiré, brocardant le nouveau gouvernement et ses promesses de campagne, appelant à l'unité et présentant un bilan positif de la communauté d'agglomération TPM dont il est président. Il vanta le réseau de transport Mistral, "l'un des plus performants de France" ainsi que le dynamisme au niveau de l'emploi: "au niveau des 211 communautés d'agglomération de France, 134 ont vu leur chômage augmenter tandis que nous faisons partie de la 5ème communauté avec le taux de chômage ayant le plus baissé". Il en vint ensuite à son soutien au député sortant: "il s'est donné pour son territoire et notre pays. On ne veut pas que les socialistes confisquent tous les pouvoirs. Ici encore plus, car le Var n'est pas à gauche, TPM n'est pas à gauche, il faut s'unir". Puis de conclure: "le seul problème à régler est le déficit public. J'ai eu le privilège d'appartenir au gounernement de Nicolas Sarkozy, j'ai vu la difficulté de l'intérieur, on a du subir deux crises mondiales". Puis de terminer: "on est dans un département rebelle, on doit envoyer les huits députés de notre parti à l'assemblée". En transition Jean-Sébastien Vialatte lui dira: "on va se retrouver à l'assemblée, moi député et toi ministre d'un gouvernement de cohabitation".

Jean-Sébastien Vialatte a présenté les grandes lignes du programme de l'UMP

Il débutera par une défense du bilan de l'ancien président Nicolas Sarkozy qui "aura su moderniser la France", faisant un état de toutes les réformes réalisées et en brocardant les médias: "jamais président de la République n'a été aussi mal traité par les médias". Puis d'expliquer le sens de ces législatives pour l'UMP: "il est indispensable de donner à la France une majorité de parlementaires de la droite républicaine, non pas dans un esprit de revanche mais pour éviter à la France que le programme socialiste soit appliqué", que des "décisions irréparables soient prises". Puis il en fera une longue liste: "droit de vote aux étrangers", "embauche massive de fonctionnaires", "laxisme en matière de justice et de sécurité"...
Il présenta les grandes lignes de son parti: "maîtriser les savoirs fondamentaux: lecture, écriture, calcul, avec une évaluation tout au long de la scolarité... donner plus d'autonomie aux établissements: nous souhaitons que les chefs d'établissement évaluent les enseignants, les recrutent et assurent leur remplacement en cas d'absence". Puis le thème de la famille fut abordé: "ces familles qui doivent être des acteurs majeurs dans la prise en charge éducative'". La sécurité fut aussi au centre de son intervention: "nous voulons renforcer le pacte républicain par une présence accrue des forces de l'ordre sur le terrain". L'immigration fut aussi abordée avec une volonté de "mieux maîtriser les flux migratoires, en réaffirmant les valeurs républicaines", mais aussi durcir "les conditions du regroupement familial"... Il fut aussi question de l'Europe avec le souhait d'une "Europe plus forte, une Europe plus protectrice", de l'économie avec le souhait de "supprimer les freins à la croissance des PME" en facilitant l'accès au crédit, en mettant fin aux complexités administratives: "nous voulons créer une différence plus importante entre le revenu du travail et le revenu de l'assistance pour valoriser le travail".
A la lecture de sa conclusion, le député réinsistera sur les valeurs du travail, de la famille, de l'éducation. Il dira aussi qu'il fallait une majorité de députés de droite qui sauront "refuser toute dérive communautaire, une majorité qui dira non au droit de vote des étrangers".

Hubert Falco.