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Le domaine de la Coudoulière est un ensemble résidentiel géré par l'Association syndicale libre générale (A.S.L.G) dont le directeur est Monsieur Lecocq. Le domaine est divisé en dix neuf hameaux organisés en copropriétés qui fonctionnent indépendamment les uns des autres et dont la gestion est confiée à différents syndics. Le domaine compte 1967 logements, et ce sera 2016 en janvier prochain. Le groupe Pierre et Vacances y possède 220 appartements, et plus de la moitié de la résidence a une vocation saisonnière.
Dans ce grand ensemble existe depuis 1978 le comité pour la sauvegarde du domaine de la Coudoulière présidé par Michel Le Port, secondé par Edmond Gallinatto (vice-président), Maurice Derras (trésorier) et Geneviève Perret (secrétaire). L'association compte plus de 150 adhérents et a pour objet de "défendre et protéger le domaine", "éviter le bétonnage accru du site", "conserver sa vocation principale de détente, de loisirs de vacances et de centre de repos".
Lors de l'assemblée générale de jeudi seul le conseiller municipal d'opposition Erik Tamburi était présent. Il faut dire que le comité a certains sujets à discorde avec la municipalité, Michel Le Port se félicitant d'avoir contribué à l'annulation du plan local d'urbanisme. En cause "la zone UZC.B" située face au parc Méditerranée, qui sert aujourd'hui occasionnellement de parking: "au début, la municipalité avait acheté ce terrain qui était destiné à un espace paysager. Or on a découvert sur le PLU qu'on envisageait de dédier ce site à un usage d’activités hôtelières et para hôtelières". Premier sujet de friction qui fera dire au président: "nous resterons vigilants sur le prochain plan local d'urbanisme".
L'autre sujet à débat concerne la résidence du Lac, située à proximité du LEP et encore en construction: "c'est un vieux problème où nous avons finalement perdu le procès. Au départ il était prévu la construction d'hameaux, et au final on se retrouve avec des immeubles. Nous allons donc demander des dommages et intérêts pour le non respect du protocole de 1997 à savoir la construction d'immeubles au lieu de villas de vacances".
Voilà pour les grands sujets mais, lors de l'assemblée générale, il fut aussi question de problèmes d'ordre interne, comme le désaccord avec l'A.S.L.G sur l'abattage d'un peuplier sur trois au bas de la construction Chourgnoz ou le constat de nombreuses dégradations sur les véhicules au sein de la résidence: "on voudrait plus de surveillance, on entre trop facilement dans le domaine". Enfin le comité milite pour la mise en place d'une seconde sortie domaine du côté du chemin de la Repentance.

Voilà un sujet de contentieux entre la municipalité et le comité.