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Ces pluies exceptionnellement intenses auront causé de nombreux dégâts, même si heureusement aucun blessé n'était à déplorer. Samedi les pompiers de Sanary et Six-Fours étaient à pied d'oeuvre chemin du Grand Chrestian pour pomper l'eau dans un atelier en sous sol et dans des caves d'un immeuble. Un sapeur pompier de Sanary nous disait qu'il y avait encore 160 m3, près de 80 cm d'eau.
Ailleurs il y avait encore certaines traces comme à l'aire d'accueil des gens du voyage inaugurée en grande pompe en septembre 2012 et qui a pris complètement l'eau, obligeant les gens du voyage à s'installer ailleurs. L'accès était barré par des blocs de béton.

Vers une reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle?

Devant l'ampleur des dégâts occasionnés, le maire Jean-Sébastien Vialatte nous disait envisager demander une reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle. La commune communiquera sur le sujet dans les semaines à venir pour informer les personnes touchées par un sinistre sur les démarches à effectuer.
Le premier adjoint Joseph Mulé nous a livré quelques éléments pour saisir l'important flot qui a envahi la rue de la République et l'Avenue de la mer. La principale "responsable", la rivière du Pontillot a aussi entraîné dans ses eaux tout ce qui traînait. Mais le premier adjoint assurait que: "même s'il y a eu des dégâts, je pense qu'on a évité le pire grâce aux aménagements que la commune a effectués comme les bassins de rétention", ceux-ci ont cependant été bien évidemment saturés compte tenu de l'intensité des précipitations.
Par ailleurs, le bassin de rétention d'Audibert, un autre situé contre allée de Tassigny et la mise en place d'un cadre pluvial avenue Bouillibaye ont permis de récupérer en centre ville les eaux qui descendaient à flot. Même s'il n'y paraissait pas, ces aménagements ont tout de même permis de limiter les dégâts en régulant la puissance des flots, ce type d'événement restant imprévisible et difficile à endiguer.

Des dégâts certes, mais aucune victime à déplorer

Le soulagement reste unanime de la part des commerçants qui, contrairement au drame qui s'est produit à La Garde, n'ont eu aucune victime à déplorer. Dominique Morin, directeur du Carrefour Market situé sur l'avenue de la Mer soulignait que l'aspect humain était bien plus important que les dégâts matériaux occasionnés par ces fortes intempéries: « nous avons dû fermer à 14h30, car le parking était inondé et l'eau et la boue entraient dans le magasin. Notre premier réflexe a été de mettre en sécurité les clients, nos équipes sont formées pour gérer ce genre de situations. Il a fallu ensuite protéger puis nettoyer le site et j'ai pu compter sur mon équipe qui a passé une bonne partie de la nuit à tout remettre en état. Nous avons pu aussi compter sur le soutien de la mairie, demain matin le service technique se chargera de nettoyer le parking. Reste maintenant à régler les problèmes annexes d'électricité notamment, mais nous minimisons l'évènement au regard des drames survenus ailleurs!»
La coopérative agricole a été également touchée: parking inondé, 80 cm d'eau dans le hangar abritant des marchandises heureusement non nocives qui ont directement fini à la benne à ordures, 200 plantes noyées, des fuites dans la toiture, bref, des dizaines de milliers d'euros perdus.
La vigilance restera de mise ce week-end: après les fortes pluies d'hier, des vents violents (110 à 130km/h) sont annoncés par Météo France cette nuit et jusqu'à demain. Prudence, donc.

Le pompage.