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Le 19 septembre marquait la 5ème édition de la journée nationale du refus de l'échec scolaire, organisée par l'Association de la fondation étudiante pour la ville avec plusieurs partenaires. L'objectif de cette journée étant d'interpeller l'opinion publique sur la "sortie massive chaque année de jeunes sans diplôme du système scolaire". Il y a eu ainsi plusieurs rendez-vous en France, dont un à Six-Fours à l'initiative de Coridys Var.
Mercredi soir, l'Espace Malraux a fait salle comble pour cette conférence donnée par Virginie Mattio, neuropsychologue et directrice de Coridys Var. Parents, professionnels de la santé ou de l'éducation faisaient partie du public. Il y avait également l'association Dyspraxie France Dys avec Isabelle Decitre, HyperSupers TDAH France, l'association nationale pour les enfants intellectuellement précoces (ANPEIP)* qui étaient présents et tenaient des stands d'information. D'autres associations étaient aussi en salle comme Autisme Paca.
Pour cette conférence Virgine Mattio de Coridys était aux manettes. Cette structure nationale a plusieurs associations en France dont une dans le Var (à la Seyne), le but général étant d'accompagner les personnes dans leur parcours de vie avec un ensemble d'actions ayant pour objectif "l’inclusion dans leur environnement des personnes en situation de handicap du fait d’altérations des fonctions cognitives". Coridys Var effectue par exemple des bilans d'évaluation des troubles cognitifs et de leurs conséquences sur la vie quotidienne, des dispositifs de suivi et de soutien, des aides à l'accès aux dispositifs nécessaires et aux droits...
Mercredi, le problème des troubles de l'apprentissage était au cœur du sujet avec Virginie Mattio qui a su mettre le public en situation en lui faisant toucher du doigt ce que pouvait vivre un enfant "dys" en classe. Dyslexie, dysphasie, troubles de l'attention, hyperactivité, dyspraxie, l'ensemble de ces troubles a été évoqué afin que le public en saisisse les mécanismes et mesure la souffrance d'un enfant pour qui tout n'est pas mis en œuvre pour qu'il ait les mêmes chances de réussite que les autres. Une soirée très enrichissante qui fait écho à d'autres initiatives d'associations œuvrant pour que ces enfants pas comme les autres aient toute leur place dans le système scolaire et pour que les professionnels de l'éducation comprennent ces troubles.

*L'ANPEIP organisera le samedi 20 octobre à la faculté de médecine de Marseille-Timone les premières tables rondes du haut potentiel, animées par Paul De Brem, journaliste scientifique. Inscription en ligne avant le 10 octobre sur le site de l'association.