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Le 13. mars 2011 à 23h22

Six Fours Elections cantonales Jean-Marc Froment veut être au service des concitoyens

« Six-Fours autrement » joue sur les valeurs humanistes du Mouvement démocrate. Son leader six-fournais se présente en homme libre qui « privilégie la démocratie locale et la proximité du terrain ».

Jean-Marc Froment constate qu'à Six-Fours, "la fonction de conseiller général est un peu galvaudée".

Jean-Marc Froment constate qu'à Six-Fours, "la fonction de conseiller général est un peu galvaudée".

En présence de Christophe Madrolle, conseiller communautaire de Marseille et vice-président du Mouvement démocrate, Jean-Marc Froment candidat aux cantonales pour le Mouvement démocrate, avec comme suppléante Maguy Maloigne, a tenu une réunion publique salle Scarantino.
Jean-Marc Froment originaire d’Algérie, a rappelé qu’il est installé à Six-Fours depuis une trentaine d’année et qu’il est chef de projet au CNIM. Sa suppléante est également originaire d’Algérie et vit à Six-Fours depuis 1974. Elle est psychologue et enseignante en communication.
Christophe Madrolle a poursuivi cette présentation en insistant sur la reconstruction de la Fédération du mouvement des démocrates dans le Var et « sur les valeurs humanistes et l’intégrité » de Jean-Marc Froment. Enfin, il a demandé « aux Six-Fournais de ne pas tomber dans le choix de l’extrémisme qui est suicidaire pour l’humanité ».
Attaquant sa prise de parole sur le rôle du conseiller général, Jean-Marc Froment a déploré « qu’à Six-Fours, la fonction est un peu galvaudée. Un conseiller général n’est pas seulement un bailleur de fonds comme, en ce moment, où la municipalité décide et le conseil général finance. »
Poursuivant, il a donné des exemples comme « la réhabilitation du collège Reynier pour lequel le Conseil général a déposé un permis et point barre. » Pour lui on sait seulement que « ces travaux vont durer deux ans, qu'ils coûteront 25 millions d'€uros  ». Il note que, sur ce sujet, « le candidat UMP en parle très peu. » En fait- dit-il - « la municipalité s’occupe de Six-Fours, mais pas des Six-Fournais. On a une équipe a bout de souffle et il faut une opposition pour éviter les dérives ».

De la culture au social en passant par les ports


En ce qui concerne le patrimoine culturel communal, « avec notamment sa collégiale et ses hameaux, est très riche, mais on note un manque de manifestations culturelles et un laisser-aller, notamment quand on remarque le phénomène grave des poubelles dans d’aussi beaux lieux. »
Du côté des commerces, « Six-Fours, ses petits villages et ses petits commerces… n’est plus un slogan d’actualité », constate Jean-Marc Froment qui, comme tout le monde, ne peut que déplorer que, rue République, il y a de plus en plus de rideaux baissés. En passant dans les commerces on nous dit : « On ne nous entend pas, on ne fait rien pour nous. Et revient sans cesse le problème du stationnement avec des PV au mois de mars sur les quais déserts du Brusc. On a l’impression qu’il y a trop de répressif. »
Pour les ports, dont le Conseil général assure une grande partie du financement des travaux, Jean-Marc Froment s’interroge sur la nécessité de créer des pannes supplémentaires quand « on constate que la majeure partie des propriétaires de bateaux ne les utilisent que quelques jours par an. » « Ne vaut-il pas mieux développer le port a sec » dit-il.
Enfin a été abordée, la fonction action sociale du Conseil général. Jean-Marc Froment avoue ne pas être « un Don Quichotte, mais je dois constater qu’il n’y a pas assez de maisons de retraite non privées et qu’à Six-Fours, il y a beaucoup à faire pour créer des maisons spécialisées, des logements sociaux et adapter les bâtiments pour qu’ils soient facilement accessibles aux handicapés. »
Sur la question des maisons de retraites, Christophe Madrolle qui est aussi conseiller social de François Bayrou, a repris avec virulence la parole pour dire : « Ce n’est pas possible que des gens se fassent de l’argent sur le dos des vieux avec des maisons privées qui sont en contrat avec le conseil général et dont les fouilles des actionnaires se remplissent. »
Pour conclure, Jean-Marc Froment a simplement rappelé que « les électeurs sont des contribuables, mais que dans la commune tout se passe en vase clos » et pour lui, « le discours de la vérité est celui que nous devons tenir ».

P. Ch., le 13 mars 2011

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Maguy Maloigne est une suppléante particulièrement active.
Maguy Maloigne est une suppléante particulièrement active.