Ouest Var > Actualité > Six Fours les Plages > Merci Olivier !
Le 2. novembre 2014 à 15h54

Six Fours Eco echos Merci Olivier !

Il y avait comme un air de place de village à La Rosaleen, au 640 avenue Laënnec, dimanche matin. Le patron fêtait les deux ans de sa boulangerie en offrant l’apéritif à ses clients. A l’honneur, la tapenade et l’anchoïade de Chabert, venu en personne offrir sa bénédiction au jeune boulanger, Olivier Yattim.

Le patron Olivier Yattim, Gérard Chabert et Thierry.

Le patron Olivier Yattim, Gérard Chabert et Thierry.

« Nous fêtons l’anniversaire de la boulangerie chaque année pour remercier les clients et présenter les nouveautés. » L’année dernière, la Rosaleen avait fêté son premier anniversaire avec une dégustation de bûches et de galettes à l’intérieur. Ce dimanche matin, Olivier Yattim avait choisi d’offrir l’apéritif sous un soleil resplendissant. A l’honneur, la tapenade et l’anchoïade « à la Chabert », doyen des boulangers de Six- Fours,dont la boulangerie était à quelques mètres de là. « Cela fait deux ans que je lui cours après, » confiait le patron Olivier Yattim, 33 ans. « Il a enfin lâché ses recettes la semaine dernière et c’est la première fois que je les fais. J’ai fini hier soir à minuit deux ! »

Gérard Chabert était l’invité d’honneur. « On est boulangers depuis quatre générations dans ma famille, depuis 1842. C’est moi qui ai lancé l’idée de vendre tapenade et anchoïade dans une boulangerie. J’ai fait goûter aux amis et aux représentants et, avec le bouche à oreille, cela s’est généralisé. » Il se joignait à Olivier pour inviter les clients à prendre un verre. « Vous reprenez du service ? » lui demandaient les vieux Six-Fournais. Les amis se retrouvaient, l’atmosphère était conviviale. Olivier, très blagueur, mettait l’ambiance : « C’est la recette de mes parents ! »

Des fans


Les clients se régalaient des nouveautés et des plats plus classiques, pissaladière et quiche lorraine: « La quiche est très bonne. Tout est bon. » Ils ne tarissaient pas de compliments, tous pour des raisons différentes : « Leur baguette est bien meilleure et moins chère qu’ailleurs », disait Anne. « Moi c’est le pain nordique que j’apprécie le plus, on dirait du gâteau… » Amélie renchérissait : « J’adore le pain et, chez Olivier, il y a toujours du pain chaud, à n’importe quelle heure, même le soir. J’ai fait le tour de la concurrence et son pain complet est le meilleur. » Souhaitant citer son gâteau préféré, son mari Bruno ne pouvait pas se décider entre croque-fruit, tropézienne, mille-feuille « qui ne s’écrase pas »… « C’est délicieux ! » confirmait leur fils Maho. Leur fille Lizzie, cinq ans, appréciait elle les bonbons toujours offerts aux enfants.

La Rosaleen devait s’appeler « Bakery », boulangerie en anglais, mais, le jour où Olivier a signé, sa grand-mère Rosalie est décédée. Un mois plus tard, naissait sa fille, Mayleen. Le nom de la boulangerie est l’union des deux prénoms. Entre 700 et 800 personnes fréquentent la boulangerie tous les jours. Ravi de pouvoir ajouter la tapenade et l’anchoïade « de Chabert » à la panoplie de ses délices, Olivier attend maintenant que le doyen des boulangers six-fournais veuille bien le mettre dans la confidence de sa mythique pompe à huile. « La recette me vient de mon arrière-grand-père. Rien que le jour de Noël, on utilisait cinq kilos de farine. J’en faisais d'ailleurs toute l’année. » Olivier garde espoir : « Je l’aurai avant Noël ! »

, le 02 novembre 2014

Plus d'infos:

Autres photos:

L'apéritif offert aux clients dimanche matin pour les deux ans de la boulangerie. Amélie adore le pain de La Rosaleen. Lizzie, cinq ans.