Ouest Var > Actualité > Six Fours les Plages > Le Conseil Municipal se penche sur les crèches Les...
Le 14. décembre 2013 à 13h05

Six Fours Conseil Municipal Le Conseil Municipal se penche sur les crèches Les Comptines

Débat houleux lors du dernier conseil municipal réuni dans l’urgence vendredi 13 décembre pour délibérer sur la relance d’une Délégation de Service Public (DSP) pour la gestion des crèches Les Comptines.

D’entrée de jeu les conseillers municipaux d’opposition ont interpelé le maire et notamment Erik Tamburi (Droite Républicaine) qui demandait des explications sur la gestion désastreuse de la directrice des Comptines :
« Madame Rigal a peut-être mal géré l’association, ce n’est pas pour autant qu’elle est malhonnête » dira le maire pour sa défense. « Aujourd’hui, l’objet est de parler de votre suppléante insista Erik Tamburi », « pas du tout rétorqua le maire, aujourdhui nous délibérons sur la relance de la DSP ».

Les Comptines n’ayant pas respecté la convention de DSP qui les lient à la ville et n’ayant pas mis en place un service minimum lors du mouvement de grève, la mairie a décidé de mettre en demeure l’association le 6 décembre dernier, démarche préalable à la dénonciation de la DSP laissant à l’association un délai de 15 jours pour respecter ses engagements. Si d’ici le 21 décembre le travail n’était pas repris et le service non assuré le maire convoquera à nouveau le Conseil Municipal et dénoncera la DSP. Afin d’assurer la continuité du service public entre la résiliation de la DSP et la mise en route de la nouvelle DSP (6 à 8 mois de délais), il serait ensuite procédé au lancement d’un marché public provisoire.
Le maire annonça fermement : « Si le service n’est pas repris, nous ne verserons pas la subvention. S'il est repris, nous paierons les salaires au prorata des jours travaillés et nous n’ajouterons pas un sou de plus que ce qui est prévu dans la DSP. A la mairie on ne paie pas les jours de grèves » précisa-t-il. La possibilité d’une reprise des crèches en régie directe fut également totalement exclue.

«Madame Rigal paye aujourd’hui
le fait d’être ma suppléante»


Dans ses échanges musclés avec le maire, Erik Tamburi revint sur Madame Rigal, accusant Jean-Sébastien Vialatte de la protéger et lui reprochant de ne pas s’être intéressé au bilan financier de l’association: « Quand on a un délégataire on s’interdit d’entrer dans sa gestion » répondit le maire. « Quant à Madame Rigal, elle était directrice bien avant qu’elle ne soit ma suppléante, je suis très triste car Madame Rigal paye aujourd’hui le fait d’être ma suppléante. Je le dis très solennellement, on est prêt à détruire une femme, et je crains que les uns et les autres ayez à le regretter amèrement. »

Garanties pour les salariés


L’ensemble de l’opposition demanda des garanties sur la reprise du personnel des Comptines. Philippe Comani intervint soulignant que « le rapport de présentation annexé à la délibération n’intègre aucune des demandes formulées par le Parti Socialiste : le renforcement des garanties que devront offrir les candidats à la nouvelle DSP, la présentation d’un rapport annuel complet, et la reprise par le nouveau délégataire du personnel des Comptines. »
«Ce qui m’importe ce sont les parents » répondit-il, mais il s’engagea à ce que les postes des salariés soient annexés au marché public et à la nouvelle DSP »

Mise au point du maire
sur la décharge illégale du Cap Sicié


En fin de séance, « pour détendre l’atmosphère » précisa le maire, il fit lecture d’une lettre qu’il avait adressée à l’hebdomadaire l’Express faisant suite à l’article paru le 6 novembre intitulé : "Les décharges illégales polluent la campagne. Pourquoi le maire a-t-il laissé un entrepreneur déverser des déchets de travaux communaux dans la nature ? Le parquet de Toulon enquête".
Dans cette lettre il propose à l'Express de publier un nouvel article intitulé : « Comment un propriétaire de terrain tente de faire payer avec la complicité d’une entreprise, et le soutien d’un élu de l’opposition, à une Commune la somme de 1 182 625,54€ en faisant croire que son terrain est devenu une décharge du fait de la prétendue inertie de la Commune ».

A.I, le 14 décembre 2013

Autres photos: