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Le 11. novembre 2015 à 10h16

Six Fours Cinéma Au Six N'étoiles, James Bond a encore frappé

Il s'appelle Bond... James Bond.
Il fut tour à tour écossais (Sean Connery), anglais (Roger Moore), australien (George Lazenby), gallois (Timothy Dalton), irlandais (Pierce Brosnan) et à nouveau anglais (Daniel Craig)

Du jour de 62 où il apparut sur les écrans, ce ne sont pas moins de 24 aventures que nous ont offert les plus grands réalisateurs américains, même si James Bond ne fut, lui, jamais américain !
De décennie en décennie, James incarne la force, l'énergie, l'invincibilité. A chaque aventure, tel le Phénix, il renaît de ses cendres, lorsqu'il se bat, le smoking reste impeccable et le visage aussi lisse qu'avant la bagarre.
Bref, c'est le super-héros par excellence, qui a changé souvent de physique, passant du beau ténébreux au charmeur plein d'humour mais toujours d'une grande élégance et tombeur des plus belles actrices du monde.
D'Ursula Andress à Léa Seydoux, en passant par Carole Bouquet, Halle Berry, Sophie Marceau, Kim Bassinger, Eva Green, Jane Symour, Diana Riggs et bien d'autres, elles furent nombreuses à tomber dans les bras et les griffes de Bond.

De Bond en Bond...


Bond... pardon : bon... avec tout ça, nous voici donc au 24ème film intitulé "Spectre" et dont Daniel Craig est de nouveau la vedette. Regard bleu acier, sourire rare, visage impassible, ténébreux à souhait, par moments même on ne sait s'il est un gentil ou un méchant. Mais il a imprimé son style et il a ses fans inconditionnels comme les ont eu Moore, Brosnan ou Connery en leur temps.
La preuve : au Six N'étoiles, un groupe de jeunes est arrivé en smoking, papillon et lunettes noire... On s'y serait cru !
Alors que l'avant-première devait démarrer à 20h30, déjà à 19h45, le cinéma voyait se profiler une queue de "Bondistes".. A tel point que celle-ci faisait le tour du balcon du premier étage !
Deux salles... Bondées, comme à chaque fois que Noémie et Paul organisent une soirée exceptionnelle et en apéritif, tout comme au bon vieux temps, un mini-concert.

Un concert de charme et d'humour


Ce fut le retour de Nicolas Chaccour qu'on avait pu voir lors de l'avant-première de "Stars War" en juin, venu jouer les musiques mythique de cette série.
Non moins mythiques, les musiques génériques des divers "James Bond" à chaque fois devenues d'énormes succès chantés là aussi par les plus belles voix, de Shirley Bassey à Adèle en passant par Nancy Sinatra, Sherryl Craw, Alicia Keys, Tom Jones, Madonna.....
Au Six N'étoiles, c'est la grande et belle voix de Norieh, chanteuse du groupe Neko Light Orchestra créé par Nicolas Chaccour, qui en interpréta huit (dont la dernière, celle de "Spectre" interprétée dans le film par Sam Smith) accompagnée par Nicolas qui, avec humour, fit participer le public à chaque chanson en proposant un quiz.
Revues et corrigées par le pianiste, les chansons gardent toute leur force, a forciori lorsque, signée par Paul Mc Cartney, et déjà sacrément déjantée, Nicolas et Norieh en font une interprétation fort originale et drôle.
Gros succès donc pour cet impromptu que le public a fort apprécié.

Et le spectre arriva


Et bien sûr, James Bond arriva avec son "Spectre" signé Sam Mendes, parti à la poursuite d'une organisation qui veut dominer et détruire le monde. Comme toujours, film de bruit et de fureur, explosions, poursuites, coups de théâtre, un peu d'amour et d'humour pour pimenter le jeu, amour bien sûr apporté par un James qui a le choix du roi : la blonde et française Léa Seydoux, la brune et italienne Monica Bellucci. Humour apporté par Ben Whishaw, jeune prodige dont l'informatique n'a pas de secret.
Mais des innovations quand même : d'abord, on entre pour la première fois dans l'intimité de Bond et tout à coup le héros devient un homme avec des failles derrière son armure et la James Bond girl de service, Léa Seydoux en l'occurrence, qui joue un rôle majeur, est omniprésente aux côtés de Bond et se démène autant que lui.
Regret cependant : alors qu'à grands renforts de pub, on a annoncé Monica Bellucci, si vous ratez les dix premières minutes du film, vous en serez pour vos frais : elle disparaît sans qu'on sache ce qu'elle devient... Grosse frustration !
Malgré cela, un James Bond, ça reste du vrai cinoche d'aventures, avec ses incohérences, ses invraisemblances et la prod' a mis le paquet sur les effets spéciaux et les scènes choc comme cette bagarre en hélicoptère au Mexique au-dessus de milliers de gens ou cette poursuite en voiture dans les rues de Rome la nuit... De grands moments pour rêver, frémir et se rassurer en se disant que Bond est immortel...
Pourtant... à la fin de celui-ci, il s'humanise, jette son pistolet, et prend la main de sa dernière compagne pour s'éloigner dans la nuit... ou peut-être carrément du rôle...
A suivre

, le 11 novembre 2015

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Grosse affluence au Six n'étoiles pour cette soirée exceptionnelle
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