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Sensibilisée par le problème des chenilles processionnaires et des charançons, la commune œuvre depuis plusieurs années pour lutter contre ces bébêtes... mais dans le respect de l'environnement. Mr Guinet adjoint à l'environnement et Mr Rapon responsable du pôle espaces naturels de la ville, nous expliquent:

Les chenilles processionnaires

La chenille processionnaire est un parasite hivernal d'Europe du Sud. Présent de tous temps dans nos régions, il affectionne particulièrement le Cap Sicié, son développement chaque année varie selon l'ensoleillement et la température. Après enfouissement en automne, les chenilles devenues papillon, ressortent au printemps, prennent leur envol sur les pins, et forment leur nid en cocon étanche. Ce cocon (appelé chrysalide) contient les futures chenilles qui dès leur sortie ravagent les aiguilles du pin où elle se trouvent. Puis elles partent en procession et s'enfouissent de nouveau. Si l'une d'elles casse la chaîne, elles sont désorientées.
Des allergies sont observées sur les personnes sensibles et les animaux. (Attention à ce que l'animal ne mâche ou ne lèche pas le parasite ou ses poils urticants)

Les équipes dédiées surveillent l'apparition et retirent manuellement leurs nids sur la commune, et en collaboration avec TPM sur le Cap Sicié. Les nids sont ensuite incinérés. Mais plusieurs moyens sont mis en œuvre en amont pour en venir à bout, nids à mésanges (qui sont leurs prédateurs), pièges autour du tronc, glu mécanique, ceux-ci n'ayant aucun impact négatif sur l'environnement ni sur le pin qui repousse.

Que faire dans son jardin?

Enlever délicatement le nid en prenant soin de porter des gants, l'enfermer dans un sac plastique et le jeter à la poubelle. Ne pas le brûler dans son jardin, c'est interdit!
La commune a mis en place des nichoirs dans certaines écoles et sites communaux. Pour les particuliers ces nids à mésanges sont en vente auprès de la ligue LPO où l'on peut même se déclarer refuge (http://paca.lpo.fr )

Et les Charançons?

Ils viennent d'Inde et de Malaisie. Apparus depuis 2007, ils attaquent les palmiers de la commune. Leur développement se situe dans les palmes et le stipe, et dure de 3 à 6 mois ( entre mai et octobre ). La femelle après avoir pondu 200 à 300 œufs quitte le palmier et peut s'envoler jusqu'à 7 km de son point de départ. Le service environnement ne constate aucun retour probant et définitif, sur le traitement par Endothérapie qui se devait salvateur.
Le confidor toujours en application est autorisé pour les collectivités, mais interdit pour le particulier (qui doit faire appel à un service spécialisé pour abattage) .
Le piège à Phéromones placé dans le jardin est une alternative écologique et fiable. La Mairie a recensé quelques 2 700 000 charançons capturés grâce à cette technique.
Ultime traitement, le Nématode. Il tue à la fois les larves du papillon palmivore et du charançon. Il doit respecter des règles strictes suivant un protocole bien précis.

Que faire dans son jardin?

Traiter le ravageur par Nématode, et/ou piège à phéromone. Ces produits sont sans danger pour les personnes et les animaux. A noter que le service environnement met à disposition gratuitement pour chaque foyer un piège à phéromone.
Déclarez l'attaque ou suspicion à la Mairie, un agent se déplacera chez vous pour établir un diagnostic et un dossier sera constitué pour une demande d'aide financière de 50 % de votre facture TTC, et à hauteur de 400 euros maximum (pour le curage et l'abattage, mais pas le traitement). Faites ensuite appel à un spécialiste qui se chargera de vous débarrasser du palmier sans hésiter à faire jouer la concurrence, les prix peuvent aller du simple au triple. Attention, un palmier atteint peut finir par s’effondrer et causer de gros dégâts, il faudra donc de toute façon l'abattre.

Plus d'info: service environnement de la ville au 04-94-10-80-20

Palmier en traitement ( Endothérapie)