Le 21. janvier 2012 à 17h56
Six Fours
Chasse
Les riverains associés à la battue à Pépiole
Près de 30 chasseurs ont participé à cette battue, ici devant le local du CCFF.
Comme nous l'expliquait Hervé Fabre, membre du bureau de la société de chasse: "il y a eu trois semaines de préparation pour cette battue. Les riverains nous ont montré les sentiers, nous ont laissé le droit de passage dans leurs propriétés pour cette battue". Il faut dire que beaucoup se plaignaient que leurs clôtures soient arrachées ou des jardins saccagés. Ils étaient encore une trentaine de chasseurs, toutes générations confondues: "franchement je suis content, car tout le monde abonde dans le même sens et il y a une vraie convivialité" nous disait un sociéraire, Guy Berjot. Tout comme la dernière fois il y avait trois équipes de traqueurs avec Christian Bénet, Franck et Gilles. Une grosse matinée et six sangliers abattus, de 60 à 80 kilos. Cela s'est déroulé chemin de Terron, puis du côté du chemin de Tante Victoire. Il y en avait aussi un de blessé, et une recherche au sang était prévue l'après-midi avec Stéphane Fronsaq avec ses chiens dressés pour: "on le fait toujours dès qu'il y a un animal blessé" expliquait Guy Berjot. Sur les trois battues, 16 sangliers ont été abattus, et il en reste encore énormément: "notre but n'est pas de les éradiquer, on a effectué cela essentiellement à la demande des riverains, mais on fait toujours attention à ne pas tuer les femelles" précisait Hervé Fabre. Même si les battues sont autorisées jusqu'à fin février et qu'il y a encore de nombreux riverains demandeurs, pour l'instant aucune véritable date n'est programmée par la société présidée par Gérard Ara. Et au de-delà de cela, ces battues demandent beaucoup d'énergie, de préparation et de travail le jour J. Et bien souvent les chasseurs doivent se justifier et éviter de choquer les âmes sensibles. Ils font tout dans les règles, pour leur plaisir, mais à l'appel de riverains, et ces images sont quand même bien moins impressionnantes que les abattages industriels bien plus inhumains, et pas souvent frappés du sceau de l'éthique. Ces battues restent artisanales, préparées, sécurisées et saines dans leur approche.
D. D, le 21 janvier 2012