Depuis 34 jours, Bernard Coudret est sur les routes. A 55 ans, c'est un défi qu'il relève. Manager commercial privé de son emploi, c'est tout d'abord un défi au monde du travail : "ce n'est pas parce que j'ai de l'âge que je ne suis pas dynamique !". Puis une rencontre avec Véronique Jannot double la mise. S'il prouve sa santé, il s'engage également dans le combat pour les enfants du Tibet, aux côtés de l'association Graines d'Avenir.
Un périple physique, mais aussi un voyage intérieur, et des expériences humaines inégalables. "On dit les français désagréables... Je peux aujourd'hui vous assurer du contraire, car j'ai toujours été bien accueilli. Et plus que vous ne le croyez : la France est Belle" Voyage bénéfique, ponctué tout de même de quelques fausses notes. Comme en étape à Paris, par exemple, où Bernard Coudret, programmé à une émission afin de parler de son combat et de son parcours, aura finalement patienté de longues heures avant de continuer sa route, bredouille.
Voyage accompli, donc. Mais il ne s'agit que de la première phase de son programme. Un livre traitant de son périple est en préparation "Mon aventure intérieure - tour de France à vélo pour les enfants du Tibet". En autoproduction, Bernard Coudret ne cherche pas un prix Goncourt. "Je ne veux pas écrire un livre, ce n'est pas mon domaine : je suis commercial. Ce que je veux, c'est écrire mon livre". Parallèlement à ça, une centaine de photos par jour, de paysages français, et le projet d'un diaporama, dont on aura certainement le plaisir d'en admirer la première projection place des Poilus, à Six-Fours.
Un mot de la fin ? "La vie c'est comme la bicyclette : pour tenir debout, il faut avancer" (Albert Einstein).

Un retour tant attendu par les proches.