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Le commun des mortels associera automatiquement le travail de la police municipale à dresser des PV. Mais leurs champ d'action est bien plus large. Le responsable de la police municipale Thierry Febbrari et l'élu Roger Carpentier nous ont expliqué les missions de leurs équipes: "on a un rôle de police de proximité, et de prévention pour permettre le bien vivre au sein de la ville. Le maire a aussi mis les priorités sur le bruit, la propreté et le stationnement". A Sanary, il y a durant l'année 12 policiers municipaux et un ASVP (agent de surveillance de la voie publique), tandis qu'en saison, 6 ASVP renforcent l'effectif. Alors qu'un policier municipal est assermenté par le procureur de la République et le préfet, un ASVP est assermenté seulement par le procureur, le temps de sa mission liée au stationnement. Hors saison, les agents travaillent de 6h à 20h, du lundi au samedi et de 9h30 à 17h30 le dimanche, tandis qu'en saison, leur travail s'effectue tous les jours de 6h à 2 heures du matin: "nos missions sont très larges, une part considérable est dédiée à l'administratif, à la rédaction des arrêtés liés à la circulation, au stationnement, aux travaux.... On s'occupe de la sécurité aux abords des écoles, on vérifie le bon respect des stationnements, mais aussi de la fourrière canine. Lorsqu'il y a un accident, on est souvent sur place pour réguler la circulation, on a en fait une mission d'ordre préventif. On intervient également au niveau des nuisances sonores. Par exemple lorsque des jeunes ont des motos avec des pots trafiqués, on leur donne une injonction de mise en conformité et de se présenter dans les cinq jours avant de mettre une amende, on doit aussi faire respecter les arrêtés municipaux".
Concernant les PV, l'élu est très clair: "il n'y a aucun quota, il n'y en a jamais eu, la consigne étant de verbaliser intelligemment, en respectant les priorités du maire. On veut éviter toute contestation, on demande ainsi aux agents de dresser l'heure du constat de l'infraction, et l'heure à laquelle ils ont déposé une contravention". D'autre part les recettes des amendes ne vont jamais directement à la commune, c'est l'Etat qui effectue la répartition, le pourcentage allouée à la commune, ces sommes devant être réinjectées dans des travaux d'amélioration des routes ou à tout ce qui a trait à la sécurité.
Le panel d'action est ainsi très large et, depuis quelques années, la police municipale peut demander à une personne en infraction sa carte d'identité. L'immatriculation des deux roues a aussi changé beaucoup de choses et facilite le travail des agents.
Côté actualité, Roger Carpentier était plutôt satisfait de la saison: "comme partout il y a des actes d'incivilité, mais on n'a guère à se plaindre d'une grande délinquance à Sanary, loin de là".
De même, les horodateurs fonctionnent désormais et sont aussi accessibles aux handicapés: "aujourd'hui tout le monde doit payer sur les places à horodateurs, auparavant il y avait beaucoup de gens qui abusaient en usant de fausses cartes". Un effort a aussi été entrepris pour les deux roues qui disposent de 600 places sur la commune: "à chaque fois on essaie de créer de nouvelles places".
A noter que Thierry Febbrari est secondé par Olivier Marchetti et Sylver Mazella. Au secrétariat on retrouve Nathalie, qui, lors de ses congés, est remplacée par Anne-Marie Paul.