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La journée de dimanche au Jardin des Oliviers a été des plus instructives à bien des égards avec des stands de dégustation autour de produits culinaires réalisés avec l'huile d'olive de Sanary, la présentation de la fameuse Noria, des visites guidées autour de l’agriculture biologique ou encore une petite balade avec les randonneurs sanaryens emmenés par Michel Babonneau. Pour cette journée découverte de ce patrimoine, le service environnement avec Jean-Luc Granet avait invité René Gramondi (Groupe de Recherche du Patrimoine Ollioulais), des membres de la coopérative oléicole d'Ollioules ("Moulin à huile" du Canton d'Ollioules) et l'on retrouvait les fidèles du Cercle de San Nari, de la Coustiero Flourido ou encore les Ecuries de la Chesnaie.

Présentation du futur "Centre pédagogique du Jardin des Olviers

Emblème de l'agenda 21 local, le Jardin des Oliviers est un projet au long cours, dont les prémices remontent aux années 2000. Avec l'intervention d'une multitude de personnes (chantiers d'insertions, GRPO, Chemins du Patrimoine, horticulteurs, agribio var...), ce site remarquable en cours de conversion biologique abrite aujourd'hui plus de 500 oliviers, des restanques à l'ancienne, et de petites parcelles abritant des plants d'hier et d'aujourd'hui. Four à cade, noria, un panorama de la biodiversité locale (vigne, narcisse...): on ne sait pas par quel bout prendre ce site. D'ailleurs cette journée a permis de dévoiler une plaque devant la Noria rendant hommage à deux donateurs de deux mécanismes (Christian Lizzani et Edmond Fenouillet) ainsi qu'aux élèves du lycée Langevin car l'ensemble a été restauré par la section ferronnerie de Gilbert Troncy du lycée.
Et dimanche le maire Ferdinand Bernhard avec l'élu Jean-Luc Granet ont dévoilé un projet ambitieux: la création d'un bâtiment (d'une surface de plancher de 300m2) dédié au savoir faire d'autrefois, à l'agriculture biologique, et bien évidemment à l'olivier. Pour résumer et synthétiser, les élèves récoltent sur place les olives, les transforment par le biais du moulin, et apprennent à les cuisiner.
Ferdinand Bernhard expliquait l'esprit: "La volonté est que les enfants, les adultes voient comment était exploité notre territoire autrefois". Le bâtiment sera construit autour d'un moulin à huile à l'ancienne (René Gramondi a travaillé sur les plans) et aura plusieurs salles dédiées aux ateliers des enfants, mais aussi un hall d'accueil, une salle de réception et un appartement de fonction pour l'animateur du site. Lætitia Tremouilhac (responsable bâtiments) précisa: "ce sera un bâtiment méditerranéen classé BDM avec des matériaux écologiques et pas énergivore". Le coût s'élève à un peu plus d'1,1 millions d'euros, et le centre devrait ouvrir ses portes d'ici début 2015.

Dévoilement de la plaque autour de la plaque.