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La liste est longue: après la réfection de l'aire de carénage en septembre 2015, la ville s'est attaquée au confortement de la digue qui s'achèvera d'ici mai 2015 et à la réalisation de la nouvelle station d'avitaillement qui sera opérationnelle au 1er mars 2016. Des filets ont été placés afin de protéger le port des matières en suspension et chaque jour la turbidité de l'eau est analysée.

Et depuis le 8 février un nouveau chantier a démarré sur le quai Charles de Gaulle laissant place aux camions et engins, afin de créer des débourbeurs-deshuileurs : « Il s'agit de travaux réglementaires qui permettront de rejeter dans le port les eaux de pluie une fois débarrassées des hydrocarbures, explique Jean-Pierre Moulard », directeur des services techniques de la ville.
En effet, dans le cadre de cette réglementation et dans l'objectif d'obtenir le label Port Propre, 8 débourbeurs seront ainsi installés tout le long du port, trois lors de cette première tranche de travaux ((d'ici fin avril)) quai Wilson et quai Charles de Gaulle, tandis que la deuxième tranche reprendra à l'automne 2016 : des travaux de terrassement, de blindage puis de pose d'une cuve filtrant les eaux pluviales et lestée par des plongeurs, et enfin de remblaiement. Un chantier de taille financé par le budget du port et les garanties d'usage qui a forcément une incidence sur la vie de la cité, sachant que la mairie a fait le choix de concentrer l'ensemble de ces travaux afin d'en raccourcir au maximum les délais. Il faudra donc patienter jusque fin avril avant de retrouver un Sanary plus accessible.

Et après?

Une fois ces cuves mises en place, d'autres chantiers sont prévus à terme, après l'été: le déplacement du poste de relevage, la création du Comptoir Maritime quai Wilson (nouvelle Capitainerie), la nouvelle Prud'homie sur le parking actuel des pêcheurs et enfin le remplacement des pontons.