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Depuis vendredi, des bénévoles et salariés des Banques Alimentaires allant de Perpignan à Nice sont réunies à Sanary. Vendredi soir marquait l'heure d'un grand repas à la salle Polyvalente ayant réuni plus d'une centaine de personnes, avec un spectacle de la compagnie de la Nacelle. Le président de la Fédération Française des Banques Alimentaires, Alain Seugé, était de la fête ainsi que la présidente de la Banque Alimentaire du Var, Brigitte Kraft Detolle.
En quelques mots, les banques alimentaires collectent, gèrent et partagent des denrées alimentaires pour les plus démunis. La fédération existe grâce à l'aide financière de l'état et surtout de l'Union Européenne, mais à partir de 2014 la donne pourrait changer avec la remise en cause depuis un certain temps par l'Allemagne du programme européen d'aide alimentaire. Bien évidemment la distribution alimentaire s'effectue avec le concours des producteurs, de l'industrie agro-alimentaire et de la grande distribution. Dans chaque département plusieurs associations sont adhérentes de la Banque Alimentaire pour assurer l'aide aux plus démunis, sur la commune il s'agit de Sanary Solidarité Secours.
Le président de la fédération nous a livré quelques chiffres: "on travaille avec 5.000 associations pour 750.000 bénéficiaires, soit 180 millions de repas distribués". Dans le département Brigitte Kraft indiquait: "nous avons eu 7.500 bénéficiaires en 2011 soit 11 millions de repas". Comme chaque année plusieurs associations se mobiliseront durant le dernier week-end de novembre devant les grandes surfaces pour la collecte alimentaire nationale. On retrouve souvent Lions Club et Rotaryens pour ces événements.
Pour cette première "rencontre", le programme était plutôt ludique avec visite de la ville commentée, dont le musée Dumas avec Hervé Monjoin, ou une sortie en bateau avec l'association des pointus de Sanary; le San Antone (Alain Ferrand) et Belle Brise (avec Serge Sourd) étaient mobilisés. Le président précisait l'objet de ces rencontres: "on veut souder les liens entre les salariés et les bénévoles mais aussi créer des passerelles entre départements, pour échanger par exemple des denrées plus rares dans certaines zones, mais aussi pour échanger sur les modes de fonctionnement".