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Bien sûr, il a été très beau le feu d’artifice de Sanary. Il a même été précédé du bal du 14 juillet au kiosque à musique et de la parade des pointus dans le port de Sanary. Mais c’est surtout la frénésie estivale qu’il faut retenir de ce soir-là, car depuis le 1er juillet la saison touristique semblait bien molle. Rencontrée la semaine dernière, une commerçante de Sanary avait même fermé boutique avant l’heure, désespérée de ne voir personne passer le pas de sa boutique de souvenirs.
Et puis, ce mardi 14 juillet, tout a semblé, d’un coup se transformer. Enfin, c’est parti !

Plus une place pour se garer

L’affluence a commencé tôt. Vers 19h00 déjà, des groupes de personnes s’installaient plage de Bonnegrâce et le long du port de Sanary en prévision du feu d’artifice. Les glacières étaient de sortie pour un premier pique-nique estival. Il fallait avoir la meilleure place. Progressivement, les parkings du port, de l’intérieur, le long de la plage de Six-Fours, les trottoirs et les moindres recoins ont été envahis de voitures et de motos. L’esplanade de l’allée d’Estienne d’Orves avait un air de Bol d’Or du Lutin Parc tant les 2 roues envahissaient les allées. A 20h00, il n’était plus possible de se garer, à moins d’aller très loin du centre.

Dangereux la fin du feu !

Le bal au kiosque a effectivement débuté à 21h00, alors que les pointus étaient à la parade, tout enguirlandés de lumière. Il y avait un monde digne d’une ruée vers l’or ou d’un rush de 8h00 du matin dans le métro pour ceux qui connaissent Paris. Les touristes et sanaryens se pressaient pour avoir la meilleure place sur le port et le long de la mer. Vers 22h15, le feu d’artifice était tiré pour le plus grand plaisir des familles. Très applaudi, il a été à la hauteur des attentes semble-t-il. Un second grand mouvement de foule suivit. Sans doute était-il déjà tard pour les plus petits qui, après avoir été bien actifs à chaque fusée, demandait alors l’oreiller. Un second embouteillage se forma alors dans et à la sortie du parking. Ce fut un moment dangereux, car les trottoirs encombrés par des voitures obligeaient les mamans avec poussette à s’aventurer sur la route… Même le camion de pompier, installé à proximité du port, eut du mal à s’extraire pour rejoindre la route.

Des animations partout

Le boulevard Estienne d’Orves et la rue Jean Jaures fermés à la circulation, les nombreux stands du marché nocturne s’étaient installés. Variés, colorés, odorants, ils proposaient de nombreux articles pour soi ou la maison, fabriqués pour la plus grande partie par des artisans. La foule se pressait et semblait décidée à ramener quelques souvenirs, enfin ! Sur l’allée Estienne d’Orves, une animation créait des regroupements tous les 20 mètres, jusqu’à arriver au kiosque à musique où Patricia Magne & son orchestre animaient le bal avec énergie.. Un peu plus loin, les terrasses étaient pleines. Devant les glaciers la foule se pressait pour un cornet de glace. Tout le long du port, on ne pouvait que marcher au ralenti. Face à l’Hotel de la Tour, quelques pointus était toujours illuminés. A côté de la fontaine, un "indien" en tenue d'apparat jouait de la flute de pan. Sur le parvis de l’église St Nazaire, le mime tout de blanc vêtu attirait les enfants.

Du monde, des lumières, tout cela avait une bonne odeur de vacances. C’est sûr, la saison estivale est lancée. Rendez-vous dans 1 mois et demi pour un bilan, mais la météo aidant, tous les ingrédients sont là.