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Le 22. juin 2018 à 22h08

Sanary Environnement Enlèvement des posidonies de la Reppe

Mercredi, la mairie de Sanary a fait un point sur les posidonies mortes encombrant l’embouchure de la Reppe. Un plan d’enlèvement, conjointement financé par les communes de Sanary et de Six-Fours, va se dérouler à partir du 25 juin, essentiellement de nuit.

Nombreux sont ceux qui ont remarqué les désagréments que provoquent l’accumulation et la stagnation des posidonies au niveau de l’embouchure de la Reppe. Les mauvaises odeurs incommodent riverains et visiteurs. Ainsi, comme l’an dernier, le Syndicat de la Reppe, du Grand Vallat et de ses affluents (SRGV), saisi de la compétence Gestion des Milieux Aquatiques et la Prévention des Inondations depuis 2017, va procéder à l’enlèvement des embâcles (déchet naturels stagnants). Les opérations d’enlèvement mécanique sont prévues à partir du 25 juin. Cette intervention a pour but d’évacuer puis de traiter les embâcles accumulés.

En 2017, près de 1000 tonnes d’embâcles ont été évacuées : un coût de 175 000 euros ttc


Largement répandus dans le bassin méditerranéen, les herbiers de posidonies sont des plantes aquatiques protégées. Vulgairement appelées « algues », c’est en fait lorsqu’elles meurent et se détachent de l’herbier, que les plantes emportées par les courants se déposent sur les plages. Selon les observations, dans la baie, il semblerait que la dérive littorale achemine les feuilles de posidonie morte vers l’estuaire de la Reppe. Si les posidonies mortes sont un peu moins importantes en terme de quantité que l’an dernier, des camions-bennes et une grue seront utilisés pour les retirer et les évacuer. Ces travaux dureront environ 5 jours.

Vers une solution pérenne


Les actions menées pour diminuer les désagréments olfactifs, comme le curage du lit en amont du pont sur la Reppe ou le saupoudrage de craie visant à stabiliser les boues en décomposition, ne sont pas durablement efficaces. Des alternatives ont été étudiées par le SRGV, mais se sont avérées trop onéreuses. Une autre étude propose la mise en place d’un protocole expérimental visant à dégrader les embâcles biologiquement à partir de micro-organismes spécifiques. Un processus lent, qui, selon le communiqué, pourrait diminuer la quantité de matière à évacuer, rétablir le bon écoulement des eaux et éradiquer les nuisances olfactives.

C.O, le 22 juin 2018

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