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Cette idée de documentaire est partie du bar Nautique: "je discutais avec mon ami Raymond Mathon, et il se sait que je suis passionné de rugby. On a parlé d'André Herrero et je lui ai dit que cela m'aurait plu de faire un film sur lui. Et un jour il me l'a présenté et tout s'est enchaîné". Comme à son habitude Michel Di Giovanni a fouillé et fouillé les archives et réalisé une série d'entretiens avec cette figure du RCT: "je suis parti de son village de naissance jusqu'à sa présidence à la tête du RCT".
Il en sera l'entraîneur de 1979 à 1981 et lors de la saison 1982-1983. Et c'est en 1991, lorsqu'il en prend la présidence, que le RCT ramène le Bouclier de Brennus. Dans ce documentaire, Michel di Giovanni a interviewé Walter Spanghero, le maire de Toulon Hubert Falco et plusieurs anciennes gloires du rugby. Il a aussi établi sous forme de clin d’œil le lien avec le RCT d'aujourd'hui grâce à un court entretien avec Bernard Laporte lors de sa venue à Sanary au stade la Guicharde.
Les amateurs découvriront aussi des photos et vidéos d'archives sur ces années glorieuses, une plongée dans le passé pour un vrai hommage à André Herrero.
Samedi matin les spectateurs ont pu aussi voir des "bonus" avec l'ambiance de Mayol et une petite histoire du fameux quartier de Besagne. Il y aura en juin une première projection au Palais Neptune (date à définir) de ce documentaire prometteur intitulé "André Herrero, le sang en rouge et noir", et, bien évidemment, Michel Di Giovanni envisage de le projeter prochainement à Sanary.

André Herrero est aussi un fin bouliste. Le voici (à gauche) lors d'un concours organisé en 2010 aux Embiez