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Le 26. novembre 2009

Sanary Culture Sanary : Abdel Bouchama joue dans « Encore plus de gens d’ici »

Comédien, metteur en scène, à la tête de la compagnie ollioulaise « un mot, une voix », Abdel Bouchama jouera une pièce de Serge Valletti au Théâtre Galli le jeudi 3 décembre.

Abdel Bouchama à l'affiche d' « Encore plus de gens d’ici » le jeudi 3 décembre au Théâtre Galli

Abdel Bouchama à l'affiche d' « Encore plus de gens d’ici » le jeudi 3 décembre au Théâtre Galli

Abdel Bouchama reprend
une pièce de Serge Valletti


Voilà un comédien, metteur en scène fascinant, qui parle de son métier avec passion et humilité. À la tête de la compagnie « Un mot, une voix », Abdel Bouchama a décidé de reprendre la pièce de Serge Valletti « encore plus de gens d’ici », crée en 2000, avec Christian Mazzuchini. Serge Valletti est loin d’être un inconnu, auteur, comédien et metteur en scène, cet artiste possédant « une faconde méditerranéenne », réside aujourd’hui dans le Vaucluse et propose un « univers atypique, mêlant poésie et humour avec une grande subtilité », nous confie Abdel Bouchama. Ils se sont rencontrés en 2005 au théâtre de la Criée à Marseille pour la pièce « L'Argent » (d'après Ploutos d'Aristophane). Depuis une estime réciproque s’est installée entre les deux hommes. Avec sa compagnie, il a monté la pièce en Septembre, il bénéficie depuis le 27 novembre d’une résidence au Théâtre Galli et jouera la première représentation le jeudi 3 décembre à 20h45. Une deuxième représentation est programmée le 16 janvier à Ollioules. Abdel Bouchama espère que cette pièce attirera l’attention d’autres programmateurs, afin de récompenser l’investissement de son équipe.

« Encore plus de gens d’ici » est une pièce
singulière qui devrait ravir tous les publics


Jeudi 3 décembre, le public pourra découvrir une pièce singulière, qui manie à merveille poésie et comique. Loin d’un spectacle élitiste, ou d’une comédie de boulevard, il s’agit d’une pièce « tout public », où un couturier costumier « partage son imaginaire » avec ses mannequins. Entre confidence, rêve, paranoïa, mythomanie ou folie, « Monsieur T » nous entraîne « dans quelques bribes du spectacle de sa vie ». La dramaturgie s’articule autour du son de la machine à coudre, d’un cyclo et d’une succession de plusieurs portraits. Abdel Bouchama incarne avec sobriété pendant 1h10 cet homme ordinaire et très méticuleux nommé « Monsieur T » : « Comme tout le monde, comme tous les ordinaires et comme tous les inaperçus, Monsieur T possède, lui aussi, un univers de rêves et de délires : Alors, devant nous, c’est avec ses marionnettes à taille humaine qu’il partagera son imaginaire, leur donnant vie pour qu’ils soient témoins de la sienne. »

Une pièce à découvrir


À l’origine cette pièce durait plus de 2h, Abdel Bouchama l’a réduite à 1h10. Il nous explique que sur scène, il a fait le choix de la sobriété tant au niveau du décor que du jeu. Le rire ou la poésie surgiront au détour d’une phrase, ou d’une situation singulière. L’univers de Valletti est très fin, pas de thèmes porteurs ou démagogiques au programme, juste une pérégrination intérieure où chacun s’y retrouvera.

De nombreux soutiens pour
l’élaboration de cette pièce


Monter une pièce de théâtre n'est pas chose facile, et encore moins lorsque l'affiche n'offre pas de « comédiens connus ». Abdel Bouchama a bénéficié du soutien de la région PACA, du Conseil Général, des municipalités d'Ollioules et de Sanary. Cela lui a permis de s'entourer d'une équipe avec Sophia Johnson (collaboration artistique), Jean Solène (dramaturgie), Pascal Hautois (lumière et son) et Danielle Kinet (décors et costumes).

Abdel Bouchama nous parle des
rencontres qui l’ont fait grandir


Actuellement professeur de théâtre à Ollioules, Abdel Bouchama joue et met en scène des pièces avec sa compagnie « Un mot, une voix ». Il peut s’enorgueillir d’avoir fait de belles rencontres dans sa carrière. Il évoque d’abord, André Steiger qui lui aura énormément appris, grâce à un petit rôle obtenu dans la pièce « les chiens », jouée au Théâtre Apollinaire. Il nous parle d’autres rencontres qui l’ont marqué et enrichi comme avec Raymond Memheld (médaille d’or au Conservatoire National d’Alger) qui dirige la compagnie toulonnaise « Les Restanques », avec qui il travaillera 8 ans ou encore Jean-Louis Hourdin rencontré lors d’un stage. Abdel Bouchama obtiendra un premier prix d’interprétation dans un festival d’Aix-en-Provence pour une pièce de Jacques Peyret.

Traste, le 26 novembre 2009

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