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Le 14. janvier 2013 à 19h38

Le Brusc Vie Asssociative L'ADILPB en quête d'un président

L’assemblée générale de l'ADILPLB (L'Association pour la Défense des Intérêts des Locataires du Port du Brusc), qui s’est déroulée samedi 12 janvier, devait permettre de trouver un nouveau président, suite à la démission de Jean-François Laitier en juin dernier. Il n’en fut rien et l’association est en passe de disparaître.

Vincent Georges, le vice-président démissionnaire, anime l'AGO

Vincent Georges, le vice-président démissionnaire, anime l'AGO

Sans président, c’est donc le vice-président, Vincent Georges qui a animé l’assemblée générale en présence de Joseph Mulé, représentant la mairie. Il constatait, dans un premier temps, le faible nombre de participants.

Rapport moral et rapport financier


Lors du rapport moral, il a été question de la présence de l’ADILPLB dans les conseils portuaires. Des questions avaient été posées concernant la demande d’abonnement à tarif préférentiel pour le stationnement des véhicules des titulaires d’un poste d’amarrage et le libre accès aux installations sanitaires de la capitainerie pour les usagers du port. L'association avait eu un retour favorable de la part de M. Vialatte.
Vincent Georges faisait remarquer : « Ce qui prouve que lorsqu’on est uni on peut faire avancer les choses »
La disparition de l’aire de carénage a été évoquée, ainsi que l’appel à candidature au sein du CLUPIP pour les Conseils Portuaires, où 3 adhérents ont été élus. Le rapport financier a, lui, été rapidement approuvé.

La lagune: point actuel et perspectives


Vincent Georges a rappelé que l’AOT a été reconduite pour 5 ans (les embarcations situées sur la lagune du Brusc, au niveau de la corniche des îles Paul Ricard, le sont à titre provisoire comme l'exige la législation. Elles nécessitent une Autorisation d'Occupation Temporaire délivrée par la préfecture) et que le coût du contrat n’a pas été augmenté.
Il a évoqué la tempête qui a nécessité les interventions de membres de l’ADILPLB et de Lou Capian pour rattacher des bateaux et a ajouté: « Cette situation est totalement inadmissible. Si chacun s’occupe de sa propre embarcation comme il devrait le faire, cela éviterait qu’elle vienne en abîmer d’autres ».
L’important sujet des possibilités d’implantation de pontons, déjà étudiées avec la mairie, a été abordé. Le choix s’orienterait vers des pontons d’une largeur de 1,40 m, avec fixation souple par chaîne sur des ancres à vis et 2 modèles ont été présentés: l'un et l’autre français avec des prix qui iraient du simple au double.
Un doute a été émis: comment pourraient se comporter des pontons flottants face aux conditions que nous avons connues? Avec une diminution conséquente du nombre de mouillages l’implantation des pontons est-elle remise en cause ? Qu’en est-il de la déclaration de catastrophe naturelle et cela va-t-il changer quelque chose par rapport aux assurances ?
M. Fabre conseille à chacun, après avoir pris contact avec sa propre assurance, de s’adresser à lui et d’apporter un double des déclarations pour éventuellement faire « jouer » l’assurance de la municipalité si celle-ci est responsable. Joseph Mulé précisait qu’il n’y avait pas de réponse actuellement sur la déclaration de. catastrophe naturelle
Pour l’instant l’étude continue concernant les pontons, rien n’étant à ce jour décidé.
Enfin, l’assemblée est informée qu’une équipe de gardes du littoral a été nommée afin de surveiller entre autre le plan d’eau.

Le port: où en est-on ? Projets d’avenir?


Jacques Savelli, élu CLUPIPP (comité local des usagers permanents des installations portuaires), a fait le point sur les élections au CLUPIPP regrettant que seulement 87 votes aient été exprimés sur 200 inscrits et plus de 400 bateaux permanents dans le port. M. Chihai insistait surtout sur le mauvais amarrage des bateaux avec, en projet, la possibilité que le personnel de la Capitainerie remplace les bouts défectueux, aux frais du propriétaire, s’il s’avère qu’il a été négligeant.

L’ADILPB en passe de disparaître...


Le vice-président, Vincent Georges, ayant annoncé qu’il ne souhaitait pas se représenter et devant le nombre insuffisant de candidats pour constituer un nouveau Comité Directeur, l’ADILPB se retrouve sans président, ni vice-président. Il évoqua son abandon programmé depuis 2010 et reporté par 2 fois pour des raisons multiples: usure après 12 ans au service de l’ADILPB, fonte des effectifs à jour de leur cotisation, déception du peu de motivation d’une majorité des adhérents. autant de constats qui le firent s’interroger sur l'utilité de l’ADILPB.
Joseph Mulé a fait remarquer que « s’il y a une perte d’effectifs c’est peut être parce que les choses s’améliorent » et d'ajouter: « Je préfère anticiper et conserver avec des associations comme la vôtre un contact avec les dirigeants pour anticiper, travailler et résoudre les problèmes avant qu’ils ne se posent »

...ou en sommeil


Vincent Georges annonça alors; « plutôt que de prononcer aujourd’hui l’arrêt définitif de l’ADILPB, je préfère mettre en sommeil l’association pour quelques mois afin d’épurer les comptes et de régler les problèmes en cours ; puis l’on fermera définitivement la porte s’il n’y a pas de repreneurs! »
Pour conclure cette triste séance, Vincent Georges a rendu hommage au président fondateur, Pierre Suffren, pour le travail immense qu’il a accompli depuis 1999, avant d'inviter l'assistance à la traditionnelle mais peut-être dernière galette des Rois.

HP, le 14 janvier 2013

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