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Le 19. novembre 2010 à 19h26

Le Brusc Aménagement Une hausse des tarifs de 12 % fait tousser les usagers du port

"Ports Toulon Provence", gestionnaire des installations portuaires du Brusc, avait invité les adhérents du CLUPPIP à étudier le projet de budget 2011 qui prévoit une hausse de 12% du tarif des places.

Les plaisanciers, attentifs mais un peu "sonnés"

Les plaisanciers, attentifs mais un peu "sonnés"

Ports-Toulon-Provence, la société d'économie mixte s'appuyant sur le Conseil Général et la communauté d'agglomération TPM, gére 18 ports dans la région dont celui du Brusc. Pour la première fois, avant que le conseil portuaire se réunisse, l'un de ses hauts responsables, André Thomas, avait jugé bon d'inviter les adhérents du Comité Local des Usagers Permanents des Installations Portuaires de Plaisance (CLUPIPP) à une réunion organisée ce vendredi après-midi à la salle Daudet pour leur présenter le projet de budget élaboré par ses services.
Il leur présenta d'entrée la facture : une hausse de 12% de la location des emplacements. Et il tenta de la justifier face à un auditoire d'une cinquantaine de plaisanciers choqués. Il expliqua que les investissements prévus en 2011 (brise-clapot, deuxième panne et opérations de dragage) étaient évalués à 1.669.000€. On escompte une aide des deux collectivités concernées d'environ 85%, à charge pour le port d'auto-financer le reliquat, soit 221.000€. L'augmentation envisagée apporterait 40.000€ dans les caisses.
La discussion s'engagea immédiatement sous l'impulsion de Jacques Savelli qui est, avec Jean-Louis Fiévé, l'un des deux représentants du CLUPIPP au Conseil Portuaire. Il en est ressorti que les usagers, à qui on avait annoncé une hausse raisonnable pour toutes ces années d'investissements (3% de hausse par an), n'acceptent pas ce bond en avant dû, comme l'expliquait André Thomas, à un changement de la politique des diverses collectivités locales.
Joseph Mulé, qui représentait le maire, a dit comprendre le haut-le-coeur des plaisanciers et s'est dit persuadé que Jean-Sébastien Vialatte, qu'il représentait, n'accepterait pas en sa qualité de président du Conseil Portuaire, ce budget. Il pense qu'il convient de chercher d'autres sources de financement et peut-être de planifier sur plusieurs années les travaux en fonction des ressources attendues.
Cette réunion permit en tous cas à toutes les parties de se féliciter d'avoir pu échanger même si la concertation n'est pas encore au rendez-vous. Nous reviendrons demain sur les divers points abordés.

, le 19 novembre 2010

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Joseph Mulé a dit son scepticisme
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