Certains artistes commencent à être bien habitués à la salle Jules-de-Greling. C'est le cas de Jean-Paul Schmitt qui présente ses œuvres jusqu'au 1er août et en est à sa troisième étape.
On a plaisir à écouter cet homme parler avec passion de la peinture et du dessin. Ancien membre de la corporation des imprimeurs, toute sa vie, il a baigné dans l'art et pour lui, « le bonheur du peintre commence lorsque la nature dévoile son âme au regard de l'homme ».
Les impressionnistes et surtout Pisaro pour les paysages et Cézanne pour les natures mortes, sont ses maîtres. Il faut dire qu'il les respecte bien avec des jeux de lumière et de sombre et une grande harmonie des couleurs.
Que peint-il? La Provence qui depuis une trentaine d'année l'envoûte, et depuis 1969 la Corse dont il est tombé follement amoureux... C'est pour lui « l'éblouissement corse... » Et lorsqu'il quitte ses pinceaux, c'est pour travailler avec des pastels ou dessiner à la mine de plomb. Des dessins d'une finesse et d'une richesse extrême, qui à nos yeux sont la marque du talent de cet homme dont le palmarès artistique est assez riche. Sa dernière couronne est le premier prix remporté l'an dernier à Trets-en-Provence pour un pastel baptisé « Ocres du Lubéron après l'orage ».

Exposition rue Marius Bondil au Brusc jusqu'au dimanche 1er août, tous les jours, de 9 à 12 heures et de 14 à 18 heures.

Jean-Paul Schmitt aime transmettre sa passion pour la peinture et les arts en général.