Le 13. mai 2010 à 09h35
Le Brusc
Espace Jules de Greling
Six-Fours accueille pour la première fois
Jean-Claude Caluri
Dany Cayol, Jean-Claude Caluri, Martine Roussel
Au départ, une fleur , un vitrail, un objet quelconque saisis dans le détail et dans l'instant par l'objectif d'un appareil photo. Puis, l'image ainsi capturée est imprimée sur une toile que le peintre retravaille avec son pinceau. Ici, des formes arrondies, des circonvolutions, des mouvements vertigineux dans un assemblage presque lisse de couleurs vives où le rouge l'orange et le jaune prédominent; là des traits plus acérés, où la matière se fait plus brute, plus vivante, plus vibrante. Le trait s'épaissit, la peinture est plus verticale et les tons plus doux, le brun, l'ocre, et le beige cohabitent harmonieusement et rappellent les couleurs de la terre.
Martine Roussel le présente comme « un voleur d'images, qu'il habille et trafique pour nous conduire à l'émotion ». Ce peintre aux multiples expositions dans la région et en Italie a découvert l'art il y a à peine deux ans: « Je me suis mis à peindre parce que j'étais envieux de voir ce que d'autres arrivaient à faire, et je me suis dit: "pourquoi pas moi?". J'ai trouvé dans la peinture un véritable plaisir qui m'a aidé à soigner mon cancer ».
Lauréat du deuxième prix au concours « Femmes je vous aime » de la Seyne sur Mer, jean-Claude Caluri a également reçu la médaille d'honneur de L'académie Internationale des Arts et des Lettres. Et ce n'est qu'un début, car cet artiste autodidacte à peine révélé promet de beaux jours.
Espace Jules de Greling, du 12 au 23 mai, de 9h à 12h et de 14h à 18h
A.I, le 13 mai 2010
"Movimento"