Le 31. décembre 2011 à 17h21
Le Brusc Eco-echos Un plein d'huîtres pour les fêtes
La boutique de Katy et Jacques n'a pas désempli les 24 et 30 décembre, pour la vente de leurs huîtres venues de Mèze. Voilà un travail demandant beaucoup d'implication et soumis à de nombreux aléas.
Depuis 7h, Jacques s’attelle à l'ouverture des huîtres.
A croire que beaucoup ont eu peur d'une pénurie d'huîtres, et certains avaient commandé grandement à l'avance et ont pu profiter des prix doux de Jacques et Katy, alors que certains prix s'envolaient ailleurs.
Entre le 24 et 31 décembre le sympathique couple venu de Mèze n'a pas arrêté de s'activer dans leur local bruscain, où ils vendent chaque week-end leurs coquillages. Entre la gestion du stock, des commandes, l'ouverture de plusieurs centaines de kilos d'huîtres, le temps était à l'efficacité. Heureusement certains amis étaient présents pour leur prêter main forte: "Cette année il y a eu une grosse affluence, je pense que la peur de la pénurie et sa médiatisation ont eu un effet. Ce sont des périodes où l'on vend toujours plus, mais nous travaillons tout au long de l'année heureusement". Et cette année leur fidèle clientèle a pu goûter aussi leurs moules: "Cela fait trois ans qu'on tente cette production, et c'est la première année que nous avons eu une belle récolte".
Jacques et Katy ont une petite production à Mèze sur l'étang de Thau parmi les quelques 500 cents producteurs: "Nous sommes arrivés dans ce métier par passion, mais là bas certains font cela depuis plusieurs générations". Un boulot à plein temps, chaque jour pour une production annuelle variant entre 12 et 14 tonnes. Mais un métier qui ne peut se faire en dilettante, et sujet aux aléas du temps: "On craint surtout les grosses chaleurs des mois d'été et de la montée de la température de l'étang comme en 2003 où l'on a perdu toute notre production. Il a ensuite fallu attendre un an pour avoir de nouvelles huîtres adultes". Sans compter les contrôles hebdomadaires liés notamment à la qualité des eaux, et des différents virus susceptibles d'atteindre les huîtres, les fermetures administratives sont fréquentes et redoutées. Donc quand tout va pour le mieux, on ne boude pas son plaisir, et encore plus quand les huîtres sont encore plus douces comme cette année, conséquence des pluies de novembre, avec une teneur en iode moins élevée.
Entre le 24 et 31 décembre le sympathique couple venu de Mèze n'a pas arrêté de s'activer dans leur local bruscain, où ils vendent chaque week-end leurs coquillages. Entre la gestion du stock, des commandes, l'ouverture de plusieurs centaines de kilos d'huîtres, le temps était à l'efficacité. Heureusement certains amis étaient présents pour leur prêter main forte: "Cette année il y a eu une grosse affluence, je pense que la peur de la pénurie et sa médiatisation ont eu un effet. Ce sont des périodes où l'on vend toujours plus, mais nous travaillons tout au long de l'année heureusement". Et cette année leur fidèle clientèle a pu goûter aussi leurs moules: "Cela fait trois ans qu'on tente cette production, et c'est la première année que nous avons eu une belle récolte".
Jacques et Katy ont une petite production à Mèze sur l'étang de Thau parmi les quelques 500 cents producteurs: "Nous sommes arrivés dans ce métier par passion, mais là bas certains font cela depuis plusieurs générations". Un boulot à plein temps, chaque jour pour une production annuelle variant entre 12 et 14 tonnes. Mais un métier qui ne peut se faire en dilettante, et sujet aux aléas du temps: "On craint surtout les grosses chaleurs des mois d'été et de la montée de la température de l'étang comme en 2003 où l'on a perdu toute notre production. Il a ensuite fallu attendre un an pour avoir de nouvelles huîtres adultes". Sans compter les contrôles hebdomadaires liés notamment à la qualité des eaux, et des différents virus susceptibles d'atteindre les huîtres, les fermetures administratives sont fréquentes et redoutées. Donc quand tout va pour le mieux, on ne boude pas son plaisir, et encore plus quand les huîtres sont encore plus douces comme cette année, conséquence des pluies de novembre, avec une teneur en iode moins élevée.
D. D., le 31 décembre 2011
Sfn Media Sarl, 421 avenue des Charmettes, 83140 LE BRUSC.
Liens :
Ouest-Var.net sur Facebook
