Le 5. mars 2012 à 17h31
Le Brusc
Aménagement du port
Le CLUPIPP maintient son cap : sécurité d'abord!
Jacques Savelli (à gauche) et Jean-Louis Fiévé (à droite) renseignent un usager sur les aménagements en cours et projetés
Pourquoi le CLUPIPP n'a-t-il pipé mot l'autre soir pendant la réunion d'information organisée à Martin Zédé
(voir notre article du 21 février dernier)? Pourquoi les représentants élus de ce Comité Local des Usagers Permanents des Installations Portuaires de Plaisance du port du Brusc Jean-Louis Fiévé et Jacques Savelli n'ont-ils pas profité de cette occasion pour soulever les questions que le plan d'aménagement du port présenté par Ports Toulon Provence suscitent chez leurs électeurs? Jacques Savelli a voulu s'en expliquer lors de la permanence mensuelle qu'il tient tous les premiers samedis matins du mois dans les locaux flambant neufs de la capitainerie:
"j'ai jugé - dit-il en substance - qu'il aurait été déplacé de ma part de transformer cette réunion d'information en débat. Certes je me trémoussais sur mon siège mais j'ai pensé qu'il aurait été difficile dans une telle assemblée de faire valoir notre point de vue. Celui-ci, nous l'avons exprimé dès novembre 2008 : nous ne voulons pas de travaux pharaoniques mais en priorité une protection efficace du port, actuellement bien trop vulnérable lors des coups de tabac qui, à l'instar des deux derniers noëls, mettent à mal les embarcations situées dans le lit du Mistral et donc des vagues. Un port n'est pas un parking mais une surface mouvante, instable qu'il convient de sécuriser. Il faudrait installer à l'ouest du port un brise-lames d'environ 200 mètres mais, à cause de la présence de posidonies, on n'envisage qu'un brise-clapot d'une centaine de mètres, c'est-à-dire une structure flottante reliée au fond par un moyen ou un autre. On souhaiterait d'ailleurs qu'on nous en montre un d'installé sur nos côtes. Notre position est donc connue depuis près de quatre ans mais, à nos arguments, on nous oppose des arguties.
Statutairement le CLUPIPP est l'organisme habilité à intervenir au nom des usagers au sein du Conseil portuaire. Mais nos moyens sont dérisoires puisque ceux qui sont inscrits ne paient pas de cotisations et que nous ne recevons pas de subventions. Et c'est seulement gràce à la bonne intelligence que nous entretenons avec la capitainerie que nous pouvons tenir des permanences et envoyer parfois des courriers aux adhérents. Ceux-ci sont 250 sur 487 postes d'amarrage. Et lors d'une pétition contre la hausse des tarifs d'amarrage, 150 usagers avaient signé, ce qui ne nous donne pas un poids suffisant pour imposer notre point de vue. Il nous faut donc faire un effort de rassemblement pour que tous les usagers nous soutiennent. Et peut-être aussi regrouper nos forces : il existe plusieurs associations qui gravitent autour du port et on pourrait envisager d'organiser avec leurs représentants une table ronde afin de définir des objectifs communs à proposer aux gestionnaires du port."
Pourquoi pas?
, le 05 mars 2012