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Le 28. août 2017 à 19h22

La Seyne Vie de la cité Le 73éme anniversaire de la Libération de La Seyne-sur-mer.

Samedi, en fin d'après midi, la commune de La Seyne-sur-mer a souhaité rendre hommage à ses disparus.

Pour rendre hommage et commémorer le souvenir de ces héros d'antan, les autorités civiles et militaires se sont retrouvées devant le monument aux morts. Présents sur les lieux, le maire de la commune Marc Vuillemot et quelques-uns de ses élus, la députée de la 7é circonscription Emilie Guérel, Sandra Torrès conseillère municipale et Frédéric Boccaletti, conseiller régional FN.

Un rappel des faits.


Le commandant Dupuis du commissariat de La Seyne-sur-mer a débuté la cérémonie par le rappel de la mort de deux inspecteurs de police et d'un gardien de la paix le 21 août 1944.

Un discours d'actualité.


Marc Vuillemot, a souhaité s'exprimer : « Jeudi dernier, l’Espagne, la Catalogne, Barcelone, ont été le théâtre meurtrier d’actions terroristes. Des gens de tous âges sont morts ou ont été blessés parce le fanatisme ne veut faire aucun discernement ! Rendons leur hommage…

Dans l’esprit des Alliés, le débarquement en Provence est la suite nécessaire de celui de Normandie. Les premiers objectifs sont les ports de Toulon et de Marseille pour l’approvisionnement des armées de libération.
On l’a vu, c'est à la 1ère armée française, commandée par le général de Lattre que reviendra l’honneur de s’engager la première. Cette armée d’Afrique, composée des forces ayant rejoint la France libre, de la Légion étrangère, des Zouaves et des Tirailleurs, fit feu de tout bois.
La 1ère Division Française Libre, les Marsouins de la 9ème Division d’Infanterie Coloniale, la 3ème Division d’Infanterie Algérienne, le groupe naval d’assaut, les commandos d’Afrique, débarquent le 15 août dans le golfe de St-Tropez, dans la baie de Cavalaire et au Cap Nègre.
Leur volonté farouche fera mentir les prévisions. Les libérations interviennent avec des semaines d’avance. Les combattants de l’ombre, descendus de leurs maquis, avaient préparé le terrain".

La commune libérée le 26 Aout.


"Le territoire de La Seyne, comme il a été décrit précédemment, est donc libéré le 26 août. Le port et les chantiers navals étaient un enjeu et donc une cible. L’ennemi se livra aux destructions des infrastructures de manière à ralentir les futurs approvisionnements arrière.
A La Seyne, les troupes allemandes s’ingénièrent à réduire à néant toutes les installations portuaires : quais, grues, machines, ateliers, entrepôts, cales de lancement... Le 17 août, ce que les bombardements des Alliés n’avaient pu faire pour gêner la Kriegsmarine, elles allaient le réaliser en quelques heures.
Les mines ruinèrent la construction navale pour plusieurs années. Seul, le pont basculant, fêté cette année de belle manière pour ses 100 ans, est miraculeusement épargné. Enfin... façon de parler, car sa sauvegarde fut l'œuvre de résistants agissant au sein de l'entreprise..."

Du passé vers l'avenir.


Il reprend : "Nous devons la libération de notre ville à la 9ème Division d’Infanterie Coloniale, partie de la "merveilleuse" armée d’Afrique, ainsi que la qualifia le vice-amiral Giraud le 14 juillet dernier alors qu’il remettait la Légion d’Honneur à l’un de ces libérateurs seynois.
Comment imaginer que cette armée composée en grande partie de troupes disparates fût si efficace, si enthousiaste, si solidaire, qu’elle obtînt le respect du haut commandement allié ?
Au regard de ce qui s’est passé la semaine dernière, parce que Barcelone se revendique ville cosmopolite et ouverte, mais aussi parce que, le 12 août, à Charlottesville aux Etats-Unis, un activiste raciste a foncé sur des contre-manifestants, cette armée constitue une référence : celle des bienfaits de la diversité et du volontarisme..."

C.G, le 28 août 2017