Le 23. novembre 2016 à 22h31
C’est Jean-Pierre Colin (Groupe LR-UDI) qui au moment des questions diverses et de façon ironique a lancé les hostilités en déclarant solennellement "l’avis de décès ou la disparition du groupe front national au sein du conseil municipal de la Seyne-sur-Mer". Il a estimé que "le groupe n’intervenait plus au sein du conseil, et qu’il n’avait plus de leader défini". Il a fait le bilan qu’"avant même la mi-mandat, le front national avait subi une implosion" et a estimé que "celui-ci n’était pas à même d’assumer des responsabilités municipales". La réponse de Virginie Sanchez a été : "il s’agit d’une suspension à titre conservatoire avant un passage devant un conseil de conciliation et de discipline, et reposant sur un problème de différent local de personne et non sur une divergence politique". Elle a contre-attaqué aussi en affirmant qu’"un des griefs de ce différent serait justement un accord passé entre M. Colin et le front national et que M. Houvet pourrait également traiter la question". M. Colin a parlé de délire et qu’il avait toujours combattu le Front National et en a rajouté en parlant de "pétaudière" au sujet du groupe FN. Mme Sanchez a terminé en précisant qu’elle parlait "d’accords avec le FN pour partager les panneaux de publicité" et en laissant le maire clore l'échange après un arbitrage quelque peu goguenard.
Suite à la dernière élection municipale le parti avait 7 élus. Dès 2014 ce sont Joël Houvet et Reine Peugeot qui en désaccord avec le groupe ont démissionnés pour rejoindre « debout la France ». C’est ensuite l’ancienne tête de liste et frondeur Damien Guttierez (ancien UMP et Modem) qui a été exclu en 2016 pour avoir critiqué le parti et Marine Le Pen. C’est aujourd’hui au tour de Virginie Sanchez d’être suspendue à titre conservatoire. Dans le même temps lundi soir Frédéric Boccaletti, conseiller régional et auteur de la suspension de Mme Sanchez, a officiellement nommé le jeune Sébastien Ausserre (ancien UMP), non élu en charge de l’organisation militante sur la commune de la Seyne.
Le groupe municipal n'est donc peut-être pas mort, mais quelque peu dispersé et moribond.
A l'approche d'échéances électorales au niveau national, le prochain conseil municipal seynois réservera peut-être encore son lot de nouveaux échanges musclés ou autres révélations.
La Seyne Politique Passe d’armes au dernier conseil municipal
Le rôle du Front National au conseil municipal mis en cause par d'autres élus de l'opposition.
Echanges et invectives
C’est Jean-Pierre Colin (Groupe LR-UDI) qui au moment des questions diverses et de façon ironique a lancé les hostilités en déclarant solennellement "l’avis de décès ou la disparition du groupe front national au sein du conseil municipal de la Seyne-sur-Mer". Il a estimé que "le groupe n’intervenait plus au sein du conseil, et qu’il n’avait plus de leader défini". Il a fait le bilan qu’"avant même la mi-mandat, le front national avait subi une implosion" et a estimé que "celui-ci n’était pas à même d’assumer des responsabilités municipales". La réponse de Virginie Sanchez a été : "il s’agit d’une suspension à titre conservatoire avant un passage devant un conseil de conciliation et de discipline, et reposant sur un problème de différent local de personne et non sur une divergence politique". Elle a contre-attaqué aussi en affirmant qu’"un des griefs de ce différent serait justement un accord passé entre M. Colin et le front national et que M. Houvet pourrait également traiter la question". M. Colin a parlé de délire et qu’il avait toujours combattu le Front National et en a rajouté en parlant de "pétaudière" au sujet du groupe FN. Mme Sanchez a terminé en précisant qu’elle parlait "d’accords avec le FN pour partager les panneaux de publicité" et en laissant le maire clore l'échange après un arbitrage quelque peu goguenard.
Le contexte
Suite à la dernière élection municipale le parti avait 7 élus. Dès 2014 ce sont Joël Houvet et Reine Peugeot qui en désaccord avec le groupe ont démissionnés pour rejoindre « debout la France ». C’est ensuite l’ancienne tête de liste et frondeur Damien Guttierez (ancien UMP et Modem) qui a été exclu en 2016 pour avoir critiqué le parti et Marine Le Pen. C’est aujourd’hui au tour de Virginie Sanchez d’être suspendue à titre conservatoire. Dans le même temps lundi soir Frédéric Boccaletti, conseiller régional et auteur de la suspension de Mme Sanchez, a officiellement nommé le jeune Sébastien Ausserre (ancien UMP), non élu en charge de l’organisation militante sur la commune de la Seyne.
Le groupe municipal n'est donc peut-être pas mort, mais quelque peu dispersé et moribond.
A l'approche d'échéances électorales au niveau national, le prochain conseil municipal seynois réservera peut-être encore son lot de nouveaux échanges musclés ou autres révélations.
F.Hochart, le 23 novembre 2016
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