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Ce n'est pas une nouveauté d'essayer de réduire nos stocks de sacs plastiques, les enseignes d'hyper et supermarchés faisant payer les sacs depuis quelques années déjà. Mais l'association Surfrider Foundation a décidé de remettre une couche car les soucis que causent les sacs plastiques sont loin d'être réglés.
L'antenne Var de Six-Fours, par l'intermédiaire de son responsable des questions environnementales, l'intarissable et passionné Frédéric Vimfles, démarche les commerçants pour cette opération. Il s'agit de leur proposer d'apposer un sticker de la campagne sur les caisses enregistreuses de leurs commerces. La démarche ne s'arrête pas à ce simple geste: Il leur est aussi demandé lorsqu'un client réclame un sac de plastique de savoir s'il en a vraiment besoin. Et, bien sùr Surfrider sensibilise en amont le commerçant sur les ravages des sacs plastiques.
Petit extrait de la campagne: " Chaque année 500 milliards de sacs plastiques sont produits. Leur durée d'utilisation est très courte et une partie d'entre eux finiront leurs vies dans les océans, où ils auront des effets dévastateurs sur la faune et la flore marine". Nombre de tortues de mer, par exemple, meurent étouffées en voulant manger les sacs plastiques qui flottent, entrainés par les courants marins.
"Nous pouvons tous faire un geste pour endiguer ce fléau: nous n'avons pas toujours besoin de sacs plastique, et un cabas réutilisable permet d'éviter leur utilisation"
Frédéric rajoutera: " Même si le commerçant distribue des sacs plastiques, il peut demander aux clients s'ils en ont vraiment besoin au lieu de leur en distribuer automatiquement. Car le plastique, ça n'est pas automatique!"

Lundi, deux commerçants avaient déjà accepté de jouer le jeu au Brusc, l'épicerie Jeannot et les deux enseignes du Fournil de Provence. Gageons que, depuis, d'autres auront suivi cette initiative. Car souvent ce sont les petits gestes qui font avancer.

L'autocollant avec une tortue qui n'en peut plus de se faire leurrer.