Le 3. décembre 2015 à 12h35
	
		
			Ouest Var
				Elections régionales
		
		Michel de Maynard: «Défendre les gens d'ici»
	
		
		
			
				
			
			Michel de Maynard (à droite) en campagne à Sanary
		 
		La liste de l'Union des Droites avec à sa tête le député-maire  d'Orange Jacques Bompard, compte dans ses rangs des membres de La Ligue du Sud, le parti de la France, La Maison BBR, Paca fait Front mais aussi des candidats sans étiquettes. Il rallie ceux qui on claqué la porte  du Front National comme  Lydia Schénardi,  Laurent Comas... et Michel de Maynard. 
Michel de Maynard, tête de liste pour le Var aux régionales Paca,  a eu des  responsabilités au sein du FN, il  s'est présenté  aux dernières élections législatives de 2012 pour la 7ème circonscription et compte aujourd'hui « rassembler  dans une alliance populaire » les déçus de François Hollande, de Nicolas Sarkozy et du FN qu'il qualifie de « gauchisant ».  Ses 27 colistiers sillonnent comme lui les marchés du Var et  multiplient les rencontres chez l'habitant pour faire entendre leur voix.
« Un engagement moral et national»
Bien que crédité d'à peine 1% des voix au premier tour, Michel de Maynard,  Six-Fournais et Seynois à la fois, ancien président des commerçants et artisans de Six-Fours du temps des maires  Batiste et Estève,  dit mener cette campagne « sans ambition politique ni financière » mais juste  pour défendre « un engagement moral et national et pour défendre les gens d'ici ». Frontiste « mais pas lepéniste» , il assume de 1981 à 1992 des responsabilités politiques dans l'ouest-toulonnais mais excédé par la mésentente entre les droites, il quitte ses fonctions et crée l'Union des Droites. « Je suis convaincu que nous serons obligés à terme de créer une confédération de l'Union Européenne et la droite devra s'unir. Nous en avons marre des dérives et nous avons besoin d'union »
Sur les tragiques événements du 13 novembre il déclare que la France ne vit pas une guerre mais une véritable guérilla urbaine : « Nous savons quand cette guérilla a débuté, nous ne savons pas quand elle finira. Face à nous nous avons des lâches invisibles prêt à tout.  Je refuse que la France se couche devant l'Islam! ». Et de conclure : « Nous pensions pouvoir ancrer  notre mouvement en PACA mais suite à cette fièvre du 13 novembre, le FN est devenu un refuge pour un grand nombre d'électeurs. »
	A.I, le 03 décembre 2015