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Il ne s’attendait sans doute pas à une telle affluence. Frédéric Boccaletti et son équipe avaient installés de nombreuses tables et chaises, avec à chaque place une assiette avec une part de galette frangipane et un morceau de brioche des rois. Devant l’affluence ils ont dû trouver de quoi accueillir tous ceux qui souhaitaient assister à son discours. S’il est difficile d’être précis, ce sont sans doute environ 300 personnes qui s’étaient déplacées.

C’est tout d’abord Pierre Siniscalco qui a pris la parole pour annoncer que Marion Marechal Le Pen viendrait à Six-Fours le 15 février prochain. Parlant de Jean-Marie Le Pen, il signalait : « Jean-Marie Le Pen n’est pas coutumier des encouragements. Il a pourtant félicité Frédéric Boccaletti par deux fois. C’est aussi grâce à lui que Laurent Lopez est présent à Brignoles».
Laurent Lopez, Conseiller général de Brignoles a ensuite pris le micro : «  Je ne suis pas là pour parler du candidat, mais de l’homme. Frédéric Boccaletti est un bourreau de travail. De plus, malgré les épreuves dans sa vie, il n’a jamais baissé les bras. C’est un homme droit qui sait s’entourer mais aussi pardonner… Six-Fours a un avenir. Confiez-le à celui qui ne vous trahira jamais ! »

Le discours du candidat

Après avoir adressé ses vœux, avec une pensée pour les plus défavorisés, le candidat est entré dans le vif du sujet : « Depuis 20 ans, le maire sortant a surendetté notre commune sans cesser de vous taper au portefeuille, avec une fiscalité toujours aussi confiscatoire… ». Il a aussi parlé du gouvernement actuel : « La gauche est également responsable. Elle gère notre région et depuis 2 ans la France… Ils sont incompétents et dangereux pour notre nation ».
Frédéric Boccaletti a ensuite déclaré qu’avec son équipe, il présentera dans les semaines qui viennent, son projet pour la ville, avant d’attaquer frontalement le maire sortant : « Lors de ses vœux à la population, Jean-Sébastien Vialatte n’a pas hésité à donner dans le sentimentalisme, la réalité est bien là, c’est la fin de son règne… »
Avant de passer au jeu des questions/réponses, il concluait : «  Cette campagne est intense, mais nous avons la force de la mener. Toutefois rien ne pourra se réaliser sans vous. Demain, vous ne pourrez pas dire à vos enfants que vous ne saviez pas. Nous devons tous prendre nos responsabilités ! »

Des questions directes

Nombre de questions portaient évidemment sur le programme du candidat, mais quelques-unes sortaient du lot. En voici deux.
Question : Quel sont vos solutions pour dynamiser les commerces du centre ?
Réponse : Nous allons changer l’implantation du marché, mettre la Rue République en zone piétonne le samedi avec un stand gratuit pour chaque commerçant et mettre le stationnement gratuit de 9h à 13h, plus de nouvelles zones de parking gratuit à durée limitée. Je vais de plus créer un poste d’adjoint à l’artisanat et à l’emploi et un à l’animation.

Question : Etes-vous d’accord pour une alliance au second tour des élections pour gagner ?
Réponse : Pas du tout, je préfère perdre avec mes idées que gagner avec celles d’un autre…

Pierre Siniscalco