Le 25. janvier 2014 à 10h57
Sanary Environnement Signature d’une charte contre la LGV
Vendredi 24 janvier à 15h00, Olivier Thomas, candidat aux élections municipales de Sanary, a signé une charte avec le collectif Stop LGV Sud Ste Baume. Le but : s’engager à exprimer son opposition à ce projet qui est toujours en cours.
A ceux qui le croyaient enterré, le projet de ligne LGV Paca est toujours en cours. Si les pouvoirs publics sont bien revenus sur le premier tracé, le second, celui qui a été modifié légèrement, avance toujours.
Ce vendredi 24 janvier, Olivier Thomas, candidat au poste de maire de la ville de Sanary et ancien membre du conseil d’administration du collectif, a signé une charte avec le collectif Stop LGV.
Par ce document, il confirme donc sa position, puisqu’il s’est engagé officiellement dans ce document à exprimer cette opposition en l’inscrivant dans son programme municipal, en intervenant auprès de la région et du gouvernement et en portant cette opposition au sein de la communauté de communes. Il s’est aussi engagé à la plus grande transparence vis-à-vis des associations et de la population, et à appuyer les recours en justice des associations contre ce projet. Didier Cade, signataire, membre du collectif Stop LGV commente : « Nous souhaitons que les futurs maires défendent nos idées au gouvernement. M. Thomas est le tout premier signataire de cette charte au sein de Sud Ste Baume. Il est au combat avec nous depuis le début. Nous espérons que cela fera des émules »
Comme nous le disions plus haut, le projet est toujours d’actualité. Le tracé initial a été légèrement modifié et serait, semble-t-il quasiment figé en ce début 2014, malgré des anomalies constatées et révélées dans un article de presse. Celui-ci parlait de la future traversée souterraine de Toulon en zone inondable, du fait que la future ligne passerait en plein centre-ville de Sollies-Pont ou encore de la ligne aérienne qui passerait sur les communes d’Evenos et du Beausset, avec tous les désagréments supposés pour les riverains. Selon Thierry Bartoli, un particulier venu assister à la signature de la charte, la seule chose qui ralentirait le projet, c’est son manque de financement. Il commente : « Ils doivent faire un projet moins cher et plus adapté aux besoins et demandes de la population».
La première série d’aménagements se ferait avant 2030 et concernerait les deux extrémités de la ligne. Ainsi, le tronçon Marseille-Aubagne (coût 2,5 milliards d’euros) et le tronçon Nice-La Siagne (budget 4,2 milliards d’euros) seraient les premiers à voir le jour. En priorité 2, Aubagne-Toulon et Le Muy-La Siagne, seraient prévus entre 2030 et 2050.
En tout état de cause, ce sont 30 milliards d’investissement qui sont prévus d’ici 2030, ce qui a été confirmé par le 1er ministre, le 9 juillet dernier.
A court terme et d’ici la fin du premier semestre 2014, les élus seront informés et consultés, ainsi que le public, sur les sections Aubagne-Toulon et Le Muy-La Siagne. Cela se fera juste après les élections municipales.
Ce vendredi 24 janvier, Olivier Thomas, candidat au poste de maire de la ville de Sanary et ancien membre du conseil d’administration du collectif, a signé une charte avec le collectif Stop LGV.
Par ce document, il confirme donc sa position, puisqu’il s’est engagé officiellement dans ce document à exprimer cette opposition en l’inscrivant dans son programme municipal, en intervenant auprès de la région et du gouvernement et en portant cette opposition au sein de la communauté de communes. Il s’est aussi engagé à la plus grande transparence vis-à-vis des associations et de la population, et à appuyer les recours en justice des associations contre ce projet. Didier Cade, signataire, membre du collectif Stop LGV commente : « Nous souhaitons que les futurs maires défendent nos idées au gouvernement. M. Thomas est le tout premier signataire de cette charte au sein de Sud Ste Baume. Il est au combat avec nous depuis le début. Nous espérons que cela fera des émules »
Où en est le projet ?
Comme nous le disions plus haut, le projet est toujours d’actualité. Le tracé initial a été légèrement modifié et serait, semble-t-il quasiment figé en ce début 2014, malgré des anomalies constatées et révélées dans un article de presse. Celui-ci parlait de la future traversée souterraine de Toulon en zone inondable, du fait que la future ligne passerait en plein centre-ville de Sollies-Pont ou encore de la ligne aérienne qui passerait sur les communes d’Evenos et du Beausset, avec tous les désagréments supposés pour les riverains. Selon Thierry Bartoli, un particulier venu assister à la signature de la charte, la seule chose qui ralentirait le projet, c’est son manque de financement. Il commente : « Ils doivent faire un projet moins cher et plus adapté aux besoins et demandes de la population».
La première série d’aménagements se ferait avant 2030 et concernerait les deux extrémités de la ligne. Ainsi, le tronçon Marseille-Aubagne (coût 2,5 milliards d’euros) et le tronçon Nice-La Siagne (budget 4,2 milliards d’euros) seraient les premiers à voir le jour. En priorité 2, Aubagne-Toulon et Le Muy-La Siagne, seraient prévus entre 2030 et 2050.
En tout état de cause, ce sont 30 milliards d’investissement qui sont prévus d’ici 2030, ce qui a été confirmé par le 1er ministre, le 9 juillet dernier.
A court terme et d’ici la fin du premier semestre 2014, les élus seront informés et consultés, ainsi que le public, sur les sections Aubagne-Toulon et Le Muy-La Siagne. Cela se fera juste après les élections municipales.
PH, le 25 janvier 2014
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