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Ultime travaux est un mot galvaudé lorsqu’il s’agit d’un bâtiment historique datant de surcroît du XIIème siècle. Entretenir une telle bâtisse est un chantier sans fin. Malgré tout, après une grande série de travaux débutée en 2004, cette nouvelle partie, ambitieuse, devrait redonner un éclat sans précédent à ce magnifique ouvrage. Après de longs mois d’études techniques et de financement, d’accords et de demandes de subventions, les travaux ont pu commencer le 27 août dernier.
Dans cette tranche, 4 parties se déroulent de concert. Le premier lot a été confié à l’entreprise Vivian. Pour un budget de 327 500 € h.t, elle est chargée de la façade, la maçonnerie et les pierres de taille. Le deuxième lot sera exécuté par la Sté Bourgeois et consistera en la rénovation de la toiture avec une enveloppe de 44 500 € h.t. La Sté SBMR, elle, est chargée du dégagement de décors peints. En effet, il y a quelques années, une association avait mis à jour l’existence de peintures sur le plafond de la voûte. Avec un budget d’environ 36 000 €, SBMR redonnera vie à ces fresques d’époque.

Style contemporain

Enfin le dernier lot sera la partie la plus visible de l’ouvrage. Après un concours destiné à trouver l’artiste et le Maître Verrier, la ville a désigné pour cette délicate tâche, Adrien Schiess, un artiste suisse, pour la partie création et Carlo Roccella, un Maître Verrier italien, pour la partie réalisation. Les vitraux seront de style contemporain et pas du tout dans le style d’inspiration théologique que l’on trouve plus couramment.

Pour le printemps

Les premiers vitraux devraient être posés en novembre et les travaux devraient être terminés au printemps 2014. ‘Devraient’ nous dit Maxime Keslacy, responsable des travaux à la mairie de Six-Fours : « Lorsque l’on rénove un tel ouvrage, nous allons de surprise en surprise. Au fur et à mesure que nous avançons, il est très facile de perdre un ou deux mois. Si nous devons entamer des travaux non prévus, nous devons avoir l’autorisation de la DRAC (Direction Régionale des Affaires Culturelles), faire voter les travaux au conseil municipal… Rien n’est simple, surtout lorsqu’il s’agit d’un monument historique… ».

30% pour la commune

Le budget global de cette tranche représente un peu moins de 800 000 €. La DRAC en prend à sa charge 40%, le Conseil Général 30% et la commune, 30 %.
Rapidement, deux autres actions devront être envisagées : la protection des vitraux par la protection du site, avec mise en place de grilles, clôtures et éventuellement système vidéo, et la protection des mobiliers en bois, attaqués par des parasites.
Plus tard, la réfection de la calade côté ouest, qui permet d’accéder au cimetière, sera mise à l’étude.