Le 6. juin 2014 à 15h29
Sanary
Vie de la cité
LGV Paca, attention danger !
Michel Liautaud, le bureau et des membres de Stop LGV Sanary
« La LGV a beau s’appeler Ligne Nouvelle, le projet n’est pas enterré. Il a juste changé de nom », affirme haut et fort Michel Liautaud, chez qui se déroulait cette nouvelle réunion des opposants au projet de ligne à haute vitesse en région Paca. Le collectif ne comprend pas l’acharnement de l’état qui cherche difficilement à économiser 50 milliards et continue en même temps ce projet pharaonique d’un budget de 20, voire 30 milliards d’euros.
Attention au 13 juin
En accord avec le Préfet de Région, Réseau Ferré de France a lancé depuis le 12 mai une nouvelle phase appelée « information-consultation du public », sur la Zone de Passage Préférentielle (ZPP) de la priorité 2 du projet, c'est-à-dire sur le tracé Aubagne-Toulon. Cinq communes sont concernées, Le Beausset, Le Castellet, Ollioules, Ste Anne d’Evenos et Toulon. En théorie, des documents donnant la parole aux usagers sont à disposition des habitants dans les gares des villes ci-dessus, jusqu’au 13 juin, date de la fin de la consultation. « Dans la pratique, il n’en est rien », affirme un membre de l’association qui ajoute : « Lorsque l’on va dans l’une de ces gares, les employés ne sont même pas au courant. On arrive peut-être à trouver des fiches, mais en nombre si faible … ». La solution serait de télécharger le document sur le site
www.lignenouvelle-provencecotedazur.fr. « Par contre, il faut le renvoyer avant le 13 juin » nous dit Michel Liautaud, « Et préciser que l’on souhaite en priorité une amélioration du réseau existant au quotidien, plutôt qu’une nouvelle ligne… ».
Privilégier le train au quotidien
C’est cela que préconise Stop LGV Paca : optimiser le réseau maintenant et non à l’horizon 2050 et plus. Refuser que de nombreux sites incomparables et des centaines d’hectares de terroir disparaissent. Refuser que les ressources en eau risquent de s’assécher et refuser de générer une saturation de la population.
Le mot de la fin revenait à Michel Lieutaud : « Ce qui me désole, c’est que seul ceux qui sont concernés par le passage de la ligne réagissent. Les gens ne se rendent pas compte de l’impact écologique et financier négatif pour les générations futures de toute la région… »
PH, le 06 juin 2014