Le 30. novembre 2013
Six Fours
Grève
Association Les Comptines : la situation s’enlise
Les salariées inquiètes devant la mairie
Pour soutenir les directrices, les assistantes maternelles étaient venues en nombre et ont attendu une heure durant devant la mairie. A l’issue de l’entretien avec le maire de Six-Fours, elles affichaient une grande déception : aucune solution immédiate envisagée de la part de la mairie de Six-fours. Le maire nous fit une déclaration lapidaire : « L’association Les Comptines a une obligation de service public. La commune rompra la délégation de service public si la situation n’est pas rétablie ». Pour Jean-Sébastien Vialatte il est "totalement exclu" que la commune reprenne l'association en régie .
Pour ajouter à l’inquiétude des salariées, celles-ci auraient découvert dans l’après-midi, « preuves à l’appui », qu’aucun dépôt de cessation de paiement n'avait été effectué au Tribunal de Grande Instance, contrairement à ce que leur avait affirmé la veille Hélène Rigal, la directrice de l’association. Ce qui signifie pour elles que leur salaire ne sera pas assuré par l’AGS (Régime de Garantie des Salaires), comme elles l’avaient espéré, à compter du 27 novembre, jour supposé de la déclaration de cessation de paiement.
Joël Camilleri, responsable juridique du Var de la CGT, présent aux côtés des salariées déclara « On les mène en bateau, ont ment aux salariés depuis des mois en leur faisant miroiter des mesures pour qu’elles reprennent le travail, mais aujourd’hui elles veulent du concret ».
Ultime espoir, une réunion est programmée avec la mairie de La Seyne, lundi matin, en présence du Conseil d’Administration de l’association Les Comptines, de son comptable et des délégués du personnel pour discuter d’une éventuelle reprise de l’association. La Seyne aurait déjà accordé une subvention exceptionnelle de 74 000€ pour couvrir les salaires du mois d’août. Viendra-t-elle encore une fois au secours de l'association?
Les salariées très en colère ont décidé de reconduire leur grève lundi. Navrées pour les parents qui se voient tout aussi victimes d'une gestion visiblement déplorable de l'association, elles restent déterminées à faire valoir leur droits.
En effet... on connait tous l'adage "Tout travail mérite salaire".
A.I, le 30 novembre 2013