Le 9. octobre 2013 à 14h58
Six Fours
Vie de la cité
Sauvez Willy !
Direction le Rouveau
Cela avait débuté il y a plusieurs années à l’initiative de notre maire Jean-Sébastien Vialatte, au moment de l’obtention des labels Six-Fours Station Nautique et Pavillon Bleu. Il souhaitait logiquement que les jeunes six-fournais apprennent et profitent de la Méditerranée au travers de la voile et du kayak.
Utilisant les 3 heures d’EPS (éducation physique et sportive), les classes de 5ème du collège Font de Fillol, ont mis en place 4 cycles d’autant d’activités, sur 4 périodes de l’année scolaire, dont la voile et le kayak. Pour ces dernières disciplines, c’est le début et la fin d’année scolaire qui sont privilégiés, pour une simple question de météo et de température. Dès le début, Font de Fillol avait acheté ses propres kayaks.
Ludiques et sportives
Ce mardi matin 8 octobre, nous avons retrouvé les 5èmes A et les 5èmes B. Avec environ 28 élèves par classe, le professeur d’EPS, doit être épaulé par un moniteur. D’un côté les 5ème A partaient faire du catamaran, et de l’autre, les 5èmes B, avaient comme projet, d’aller jusqu’à l’ile du Rouveau, pour profiter du temps magnifique de ce mardi (soleil, mer plate et un léger vent). Dans les 2 cas, l’équipement est le même : shorty néoprène et chaussures de sport, avec l’indispensable gilet de sauvetage. Pour le catamaran, chaque bateau embarque un groupe de 3 à 4 élèves, alors que le kayak est individuel.
Les enfants étaient tout sourire. L’activité est ludique et a déjà déclenché quelques passions, avec certains qui se sont engagés avec des clubs.
Philippe Pasqualini, responsable de l’activité kayak, pendant ce cycle, nourrissait pourtant quelques inquiétudes : « Il est normal que les jeunes de Six-Fours profitent de la mer. C’est notre patrimoine. Les effectifs des classes étant importants, nous devons faire venir et donc financer un moniteur, pour nous accompagner. Dans cette ambiance morose avec une baisse des subventions, si nous ne pouvons plus les payer, l’activité risque de disparaitre. »
Il concluait : « Il faut se battre pour conserver ça ».
PH, le 09 octobre 2013