Le 22. février 2010 à 17h30

Six Fours Société Charles Boyer de la Giroday, Chevalier de l’Ordre National du Mérite

La remise de de l'insigne s’est déroulée lundi matin à la mairie de Six-Fours. Jean-Sébastien Vialatte est revenu sur le parcours de Charles Boyer de la Giroday, tandis que l’amiral François Flohic décora ce dernier.

Jean-Sébastien Vialatte, Charles Boyer de la Giroday, l'Amiral François Flohic et Robert Bénéventi

Jean-Sébastien Vialatte, Charles Boyer de la Giroday, l'Amiral François Flohic et Robert Bénéventi

Charles Boyer de la Giroday a été nommé au grade de Chevalier de l’Ordre National du Mérite au titre de la promotion du 15 novembre 2009. Cette décoration, qui récompense 59 ans d’activités professionnelles et associatives, lui a été remise par l’amiral François Flohic, Grand Croix de l’Ordre National du mérite, commandeur de la légion d’honneur et ancien aide de camp du général de Gaulle. La cérémonie s’est déroulée en présence de Jean-Sébastien Vialatte (député-maire de Six-Fours) et Robert Bénéventi (maire d’Ollioules).

Un parcours dédié à la vie associative


Charles Boyer de la Giroday est né au Vietnam puis vécut sur l’île de la Réunion. Il y fût combattant dans les rangs de la Résistance de 1940 à 1943. Jean-Sébastien Vialatte a rappelé que Charles Boyer de la Giroday avait « dédié sa vie à de nombreuses associations ». Citons l’Association Française contre la Myopathie, le Dévouement français, les Paralysés de France, les Donneurs de sang de la Réunion, le comité organisateur du Téléthon de Six-Fours. Il a été président fondateur de l’association des « décorés du travail » ainsi que secrétaire général des associations d’insertion par le travail. Il est également président de l’association des « anciens combattants de la Résistance » de Six-Fours, et titulaire de la médaille d’honneur du travail (échelon Grand Or) et officier du Mérite Agricole.

L'émotion de Charles Boyer de la Giroday


Très ému, le récipiendaire remercia d’abord sa famille et sa femme puis Jean-Sébastien Vialatte "qui en 1996 inaugura un rond-point portant le nom de Jean Moulin". Il remercia également Robert Bénéventi qui fit inscrire en 1986, sur la plaque du monument aux morts le nom de Raymond Decugis. Il rappela qu’en juillet 1959, plusieurs milliers de réunionnais applaudirent le général de Gaulle. Et il termina son discours ainsi : « Vive notre chère et douce France ».

Traste, le 22 février 2010